SAGA«Star Wars: The Old Republic» débarque en force

«Star Wars: The Old Republic» débarque en force

SAGAAdapté de l'univers de George Lucas, un jeu de rôle multijoueurs en ligne sort ce mardi...
Joël Métreau

Joël Métreau

Près de deux millions de joueurs ont testé gratuitement la version bêta. Mais il faudra 500.000 abonnés pour que l'éditeur Electronic Arts rentre dans ses frais. Après cinq années de développement, le jeu de rôle multijoueurs en ligne «Star Wars: The Old Republic» («SWTOR») sort ce mardi sur PC. Il affronte l'un des mastodontes du domaine «World of Warcraft» en opposant à l'heroic fantasy de ce dernier, une franchise de science-fiction dont la renommée dépasse largement la galaxie des joueurs.

Avant les films et la série

Alexander Freed, scénariste senior chez Bioware, studio renommé pour ses jeux de rôle («Mass Effect», «Dragon Age»…) et qui s'était déjà fait les dents sur «Star Wars: Knights of the Old Republic» raconte: «Les studios Lucas Arts nous ont donné beaucoup de liberté, en nous permettant de créer de nouvelles planètes ou de nouvelles races.»

Sans compter les dialogues, dont la quantité équivaut à «une douzaine de romans ou deux cents scripts de films». Moins de contraintes de récit puisque «SWTOR» se déroule chronologiquement avant les événements dépeints par l'hexalogie cinématographique et la série animée «Clone Wars».

Indépendamment de sa qualité, le succès de «SWTOR» devra toutefois reposer sur l'adhésion au système d'abonnement mensuel (12,99 euros par mois), alors que d'autres modèles économiques ont fait leurs preuves, comme le «free-to-play», où le joueur paie de petites sommes pour accéder à un contenu limité.

La République contre l'Empire sith

Camp du bien ou du mal, le joueur est invité à choisir le sien dès le début: «Guerrier sith» ou «Jedi consulaire», il existe huit classes, chacune intégrée au récit. «Notre but n'est pas que le joueur se connecte pour gagner un niveau et être plus puissant, mais bien pour découvrir la suite de son histoire», assure Emmanuel Lusinchi, chez Bioware.