JEU VIDEOLa galaxie Mario a du brio dans les tuyaux

La galaxie Mario a du brio dans les tuyaux

JEU VIDEOLa variété dans «Super Mario Galaxy 2» fait de ce jeu de plates-formes un joyeux big-bang...
Joël Métreau

Joël Métreau

En patins à glace, sur une planète trouée comme un gruyère, courser un lapin au milieu de punaises amphibies géantes, ça tiendrait du cauchemar, si on ne s'appelait pas Mario. Vingt-cinq ans après «Super Mario Bros», la création de Shigeru Miyamoto continue de faire son bonhomme de chemin entre tuyaux verts et carapaces rouges. Le premier «Super Mario Galaxy» en 2007 avait donné un coup de jeune au vétéran du jeu de plates-formes. La « suite », qui sort demain, prolonge l'expérience. Sans surprise, mais avec réussite, proposant une jouabilité souvent en 2D sur une soixantaine de planètes en 3D.

Vol plané ou gravité inversée

A chaque planète, sa spécificité et un gameplay différent. Sur l'une, l'usage seul de la Wiimote sert à guider Mario, accroché à un oiseau, dans un vol plané. Sur une autre, la «forge cosmique», le plombier, armé d'un foret, traverse la sphère de part en part. Dans des cubes, la gravité est sans cesse inversée… Cette variété s'incarne aussi dans les transformations de Mario : en abeille pour voler, en pierre pour dégommer… Parmi les nouveautés, la compagnie de Yoshi, dont la langue fait des merveilles en saisissant des objets du décor ou en gobant les ennemis.

La ténacité et la patience des joueurs sont mises au défi par «Super Mario Galaxy 2». Car des niveaux ardus exigent de l'adresse et des réflexes pour éviter le « game over ». Aussi, on peut se faire assister d'un second joueur, manette en main, dont la participation consiste surtout à paralyser les adversaires. Pour les débutants, le boîtier du jeu contient même un DVD tutorial. Et pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, petit rappel: «Il était une fois une princesse en détresse qui implore l'aide d'un moustachu dopé aux champignons…»