«PES 14» vs «Fifa 14»: Quelle est la meilleure simulation de football?
JEU VIDEO – «20 Minutes» arbitre le match entre les deux meilleurs jeux de football du moment sur consoles et PC...Jérôme Comin
C’est l’heure du «consolico». Comme chaque année, «PES» et «Fifa» sortent à quelques jours d’intervalle sur console et PC. Objectif: s’affirmer comme le champion de la simulation de football. Un match à couteaux tirés entre ces deux mastodontes, avec à la clé pour le vainqueur des millions d’exemplaires vendus dans le monde.
«PES» à l’attaque
Dès le coup d’envoi, les deux simulations font jeu égal en termes de gameplay. Bien emmené par son nouveau moteur physique Fox Engine, «PES 14» ouvre rapidement le score (1-0) grâce à une jouabilité beaucoup plus axée sur la simulation que dans les précédant opus: courses réalistes, rythme ralenti, mise en avant du jeu de passe au détriment des raids solitaires… «Fifa 14» gère à l’expérience cette entame de match offensive et place un contre payant grâce à des améliorations efficaces de son gameplay avec notamment une nouvelle physique du ballon plus punchy sur les frappes et les passes, et une inertie des joueurs plus réaliste (1-1).
Une vilaine faute
Le match est serré et «PES 14» pense enfin faire la différence grâce à ses graphismes. Le jeu de Konami enchaîne stades bien modélisés, pelouse réaliste pour conclure avec une modélisation des visages des joueurs tout simplement bluffante. Problème, le but n’est pas valide et «PES 14» écope même d’un carton rouge mérité: car si les stars sont très bien représentées dans le jeu de Konami, les autres joueurs sont au mieux vaguement ressemblants, au pire complètement ratés. De quoi laisser un boulevard à «Fifa 14», qui avec des graphismes corrects mais beaucoup moins inégaux, réussit à faire la différence. Plat du pied = sécurité (1-2).
PES2014 : Les joueurs ratés par 20Minutes
Erreurs de débutant
Désarçonné, «PES 14» enchaîne alors les fautes techniques: base de données de footballeurs trop limitée, transferts pas à jour, interface repoussante, absence de la Bundesliga, Ligue des Masters bâclée… Des erreurs dont «Fifa 14» se fait une joie de profiter en proposant de son côté 26 championnats nationaux -transferts estivaux inclus- dont cinq contiennent les divisions inférieures (Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie) (1-3), un mode carrière gargantuesque (1-4) et une interface très intuitive (1-5).
Une défaite cinglante
Au final, «PES 14» subit une véritable correction face à son rival historique en ayant négligé des phases de jeu essentielles pour une simulation de football. «Fifa 14» ne perd pas son titre cette année mais doit rester tout de même prudent. Car le titre de Konami possède désormais d’un fond de jeu ambitieux et prometteur.