«Pokémon GO»: Récupération politique, DGSE dans l'arène et grosse frayeur... On fait le bilan de la journée de lancement en France
JEU VIDÉO•Bref, c'était un peu n'importe quoi...H.S.
Pour les joueurs les plus patients, ce dimanche était « le » jour J. Lancé dans plusieurs pays du monde comme la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis,le jeu pour smartphone, Pokémon GO est enfin arrivé en France. Un événement qui a été particulièrement commenté sur les réseaux sociaux et qui a entraîné une série d’anecdotes et de polémiques tour à tour hilarantes ou affligeantes.
- La panique
Aux alentours de 8h30 ce dimanche matin,le jeu était officiellement disponible pour iPhone et Androïd. En quelques minutes, les serveurs de l’Appstore ont été visiblement dépassés par l’afflux de téléchargements. Un message d’erreur s’est affiché sur les écrans de dizaines de téléphone précisant « cet article n’est plus disponible ». Après des semaines d’attente, c’en était trop pour certains, qui ont crié leur détresse sur Twitter.
a- Les services de renseignement dans l’arène
Parmi les messages repérés ce dimanche, celui d’une journaliste de Rue89, qui signale la présence d’une arène, soit un lieu de combat virtuel où peuvent se retrouver les joueurs pour s’affronter, devant les locaux de la DGSE, les services de renseignement français.
- Les politiques s’y mettent (mal)
On ne l’y reprendra plus. Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et du droit des Femmesest la seule membre du gouvernement à avoir commenté la sortie du jeu ce dimanche. Et sa sortie n’est pas passée inaperçue. « Chic ! Un nouveau jeu pour favoriser les échanges, la curiosité et l’attention à l’autre » a ironisé la ministre, accompagnant son message d’une photo de badauds, assis sur une rambarde dans un parc, le nez vissé à l’écran de leur smartphone. Moins d’une heure après son premier tweet, Laurence Rossignol est revenue sur son propos, remerciant les internautes pour leurs témoignages sur la sociabilité véhiculée et encouragée par le jeu.
A droite, le candidat à la primaire et ex-ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a surfé sur l’événement pour dynamiser sa campagne. Le photomontage de l’élu détaille les kilomètres parcourus depuis le lancement de sa campagne. Le clin d’œil n’a pas vraiment fonctionné, les réponses cinglantes à lire sous le tweet initial ne manquent pas.
Plus inattendu, le message d’Isabelle Balkany, sur un ton plus humoristique : « Quelqu’un explique aux vieilles dames, pour leurs petits-enfants, ce qu’est Pokemon Go ? », a demandé la 1ere adjointe LR de Levallois-Perret. Là encore, le retour de bâton ne s’est pas fait attendre à en croire les messages ci-dessous.
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- Les parcs publics, nouveau lieu de rencontre
Comme un pied de nez symbolique au message matinal posté par Laurence Rossignol, des dizaines d’internautes ont témoigné des nombreux groupes réunis dans divers lieux publics et notamment dans les parcs municipaux. A Bordeaux, on a frôlé le mouvement de foule à l’apparition d’un Léviator. A Marseilles ou Paris, les rassemblements semblaient plus calmes et ont également été immortalisés. En quelques heures, l’appli s’est hissée à la première place du podium des applications les plus téléchargées sur l’Appstore, toutes catégories confondues et a récolté plus de 3.778 avis d’utilisateurs.