Il aurait pu rentrer à la maison et attendre de recevoir sa prune par courrier. Mais la curiosité a été la plus forte et lui a coûté son permis. Mercredi, vers 18 heures, les gendarmes de la brigade motorisée de Pont-de-Calaix, à l’aide d’un radar embarqué dans leur véhicule, effectuaient des contrôles de vitesse sur la RD 1085, dans la commune de Saint-Théoffrey (Isère).

Dans le flot de véhicules qui empruntaient cette portion de route, une voiture s’est fait flasher. Jusque-là, rien qui ne sorte de l’ordinaire. Mais ce qui a surpris les militaires, c’est de voir l’automobiliste faire demi-tour vers eux pour leur demander à quelle vitesse il avait été contrôlé, rapporte Le Dauphiné.

0,82 g dans le sang

Impatient et curieux, l’homme a arrêté son véhicule au niveau de celui des gendarmes pour découvrir l’ampleur de son excès de vitesse. Le problème (pour lui), c’est qu’en plus de dépasser la vitesse maximale autorisée sur cette route, l’automobiliste avait l’haleine chargée. Il a donc dû se soumettre à un dépistage d’alcoolémie qui s’est révélé positif : 0,41 mg d’alcool par litre d’air expiré, soit 0,82 g dans le sang. Un taux délictuel qui lui a valu une rétention administrative de son permis de conduire.

Comble du comble, le conducteur ne sait toujours pas à quelle vitesse il s’est fait flasher.