Les séries s'invitent chez les intellos

Charlotte Pudlowski
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Julie Benz et Michael C. Hall dans Dexter
Julie Benz et Michael C. Hall dans Dexter — NSD/SIPA
D’habitude, au Forum des images, à Paris, les festivals s’intéressent plutôt au cinéma «indépendant», aux œuvres pour cinéphiles, aux productions israéliennes ou canadiennes, aux courts-métrages... Aux productions plutôt intellos, pour le dire simplement.
Forum des images
D’habitude, au Forum des images, à Paris, les festivals s’intéressent plutôt au cinéma «indépendant», aux œuvres pour cinéphiles, aux productions israéliennes ou canadiennes, aux courts-métrages... Aux productions plutôt intellos, pour le dire simplement.

Cette semaine, il accueille le premier festival parisien consacré aux séries: Séries Mania. Preuve que celles-ci ont acquis leurs lettres de noblesse. Les ouvrages qui leur sont consacrés se multiplient. Des universités les enseignent même comme elles enseignent le cinéma. Des réalisateurs aussi adulés que Spielberg se rangent à ce format, et Scorsese devrait également s’y mettre. 



Pour les acteurs, les passerelles sont aussi de plus en plus évidentes. Glenn Close est passée des Liaisons Dangereuses, adaptation d’un roman épistolaire du 18e à Damages, série dans laquelle elle incarne une avocate puissante. Les rôles dans des séries ne sont plus déconsidérés par les acteurs.
Liaisons Dangereuses

Pour les acteurs, les passerelles sont aussi de plus en plus évidentes. Glenn Close est passée des Liaisons Dangereuses, adaptation d’un roman épistolaire du 18e à Damages, série dans laquelle elle incarne une avocate puissante. Les rôles dans des séries ne sont plus déconsidérés par les acteurs.
Damages, série

Pour les acteurs, les passerelles sont aussi de plus en plus évidentes. Glenn Close est passée des Liaisons Dangereuses, adaptation d’un roman épistolaire du 18e à Damages, série dans laquelle elle incarne une avocate puissante. Les rôles dans des séries ne sont plus déconsidérés par les acteurs.


Audace

Le genre est même peut-être plus audacieux et créatif que le cinéma contemporain, selon Laurence Herszberg, directrice du Forum des Images. Ce n’est pas au cinéma que l’on voit des histoires d’amour entre handicapés sévères, ou un homme ruiné, qui s’en sort grâce à son énorme pénis. «La manière dont elles sont construites permet cette audace. Le format est dynamique, plein d’interruptions. On peut partir sur des personnages et des situations connexes. On a le temps du développement de l’intrigue et de passionner les spectateurs.»

Mais pour s’inviter chez les intellos, les séries n’en deviennent pas pour autant élitistes. Elles fédèrent au contraire. «Le cinéma cherche sa cible» selon Herszberg, «les séries au contraire embrassent tous les milieux et toutes les générations. Moi-même je n’étais pas une fana de séries, mais à force d’en visionner pour le festival, on devient accro!»
histoires d’amour entre handicapés sévères
Le genre est même peut-être plus audacieux et créatif que le cinéma contemporain, selon Laurence Herszberg, directrice du Forum des Images. Ce n’est pas au cinéma que l’on voit des histoires d’amour entre handicapés sévères, ou un homme ruiné, qui s’en sort grâce à son énorme pénis. «La manière dont elles sont construites permet cette audace. Le format est dynamique, plein d’interruptions. On peut partir sur des personnages et des situations connexes. On a le temps du développement de l’intrigue et de passionner les spectateurs.»

Mais pour s’inviter chez les intellos, les séries n’en deviennent pas pour autant élitistes. Elles fédèrent au contraire. «Le cinéma cherche sa cible» selon Herszberg, «les séries au contraire embrassent tous les milieux et toutes les générations. Moi-même je n’étais pas une fana de séries, mais à force d’en visionner pour le festival, on devient accro!»
qui s’en sort grâce à son énorme pénis
Le genre est même peut-être plus audacieux et créatif que le cinéma contemporain, selon Laurence Herszberg, directrice du Forum des Images. Ce n’est pas au cinéma que l’on voit des histoires d’amour entre handicapés sévères, ou un homme ruiné, qui s’en sort grâce à son énorme pénis. «La manière dont elles sont construites permet cette audace. Le format est dynamique, plein d’interruptions. On peut partir sur des personnages et des situations connexes. On a le temps du développement de l’intrigue et de passionner les spectateurs.»

Mais pour s’inviter chez les intellos, les séries n’en deviennent pas pour autant élitistes. Elles fédèrent au contraire. «Le cinéma cherche sa cible» selon Herszberg, «les séries au contraire embrassent tous les milieux et toutes les générations. Moi-même je n’étais pas une fana de séries, mais à force d’en visionner pour le festival, on devient accro!»


Le genre est même peut-être plus audacieux et créatif que le cinéma contemporain, selon Laurence Herszberg, directrice du Forum des Images. Ce n’est pas au cinéma que l’on voit des histoires d’amour entre handicapés sévères, ou un homme ruiné, qui s’en sort grâce à son énorme pénis. «La manière dont elles sont construites permet cette audace. Le format est dynamique, plein d’interruptions. On peut partir sur des personnages et des situations connexes. On a le temps du développement de l’intrigue et de passionner les spectateurs.»

Mais pour s’inviter chez les intellos, les séries n’en deviennent pas pour autant élitistes. Elles fédèrent au contraire. «Le cinéma cherche sa cible» selon Herszberg, «les séries au contraire embrassent tous les milieux et toutes les générations. Moi-même je n’étais pas une fana de séries, mais à force d’en visionner pour le festival, on devient accro!»