WEBFacebook Messenger ouvre ses portes aux développeurs et au e-commerce

Facebook Messenger ouvre ses portes aux développeurs et au e-commerce

WEBElle devient une plateforme ouverte aux développeurs, qui peuvent désormais ajouter leurs propres fonctions au service de communication...
Mark Zuckerberg présente le nouveau Facebook Messenger à la conférence F8, le 25 mars 2015.
Mark Zuckerberg présente le nouveau Facebook Messenger à la conférence F8, le 25 mars 2015. - J.EDELSON/AFP
Philippe Berry

Philippe Berry

Comment différencier Facebook Messenger et WhatsApp, racheté l'an dernier pour plus de 20 milliards de dollars? Mercredi, Mark Zuckerberg a livré sa réponse lors de la conférence F8, à San Francisco: Facebook Messenger devient une plateforme ouverte aux développeurs, qui peuvent désormais ajouter leurs propres fonctions au service de communication.

Envie d'envoyer un GIF animé, un clip de Dubsmash ou un collage de photos? Il suffit d'installer une app dans Messenger pour intégrer des contenus directement. 40 partenaires sont présents pour le lancement.

Dialoguer avec un service client via Facebook

Il y a six mois, Facebook débauchait le Français David Marcus à PayPal pour le placer à la tête de sa division communications. Mercredi, il a dévoilé Businesses on Messenger, qui va permettre à des entreprises de converser directement avec leurs clients.

Le service mise surtout sur le commerce en ligne, avec des échanges rassemblés dans un seul fil de discussion.«Puis-je commander le même t-shirt en noir?», «Cela fera 43 dollars, vous confirmez?» Pas besoin de répondre «oui», un simple «pouce haut» suffit, et le fil permet également un suivi de la livraison.

« Voici à quoi ressemble le service client version Facebook Messenger #f82015 pic.twitter.com/Zor8Yx1Ku1 — Philippe Berry (@ptiberry) March 25, 2015 »



«Parce qu'il est authentifié, l'entreprise sait qui est le client et peut offrir un service moins impersonnel», souligne Marcus. Avec le rachat du portail de commerce en ligne The Find, la semaine dernière, c'est à Amazon que Mark Zuckerberg semble désormais s'attaquer.