TERRORISMEPourquoi l’application d'alerte SAIP n’a pas été déclenchée pour le Louvre?

Militaires attaqués au Louvre: L’Intérieur n’a pas jugé «pertinent» de déclencher l’application SAIP «Alerte Attentat»

TERRORISMEL’assaillant ayant été neutralisé instantanément, le ministère de l’Intérieur n’a pas jugé bon de déclencher l’application SAIP « Alerte Attentat »…
Vincent Vanthighem

Vincent Vanthighem

Ce ne serait pas un raté. Le ministère de l’Intérieur a indiqué à 20 Minutes, qu’il n’a pas jugé « pertinent » de déclencher l’application SAIP « Alerte Attentat », ce vendredi matin, lors de l’attaque « vraisemblablement terroriste » de militaires au musée du Louvre par un homme armé d’une machette.

Depuis l’annonce de cet événement, de nombreux internautes –notamment sur Twitter – se sont émus que cette application mise en place après les attentats de 2015 et destinée à prévenir la population du risque d’attentat imminent n’ait pas été activée par les autorités.

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« En raison de la cinétique de l’événement, de la neutralisation instantanée de l’assaillant, du confinement immédiat des visiteurs ainsi que du bouclage du périmètre en surface, il n’a pas été jugé pertinent de déclencher SAIP », nous a indiqué le ministère de l’Intérieur dans une réponse communiquée par email.

Déclenchée avec deux heures de retard lors de l’attentat de Nice

De fait, les autorités ont privilégié la diffusion de l’information via les réseaux sociaux, notamment via le compte Twitter du ministère de l’Intérieur. Très rapidement après l’interpellation de l’assaillant, Michel Cadot le préfet de police a donné une conférence de presse pour faire le point sur les événements et rassurer la population.

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Utilisant la géolocalisation pour envoyer une alerte push aux individus situés dans une zone de risque d’attentat imminent, l’application SAIP avait été vivement critiquée lors de l’attentat de Nice (Alpes-Maritimes), le 14 juillet 2016, pour s’être déclenchée plus de deux heures après les faits. Selon nos confrères du Monde, sa mise en place aurait coûté 400.000 euros à l’Etat.

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« Pour que SAIP reste une application efficace, il faut la déclencher à bon escient », se défend le ministère de l’Intérieur ce vendredi tout en rappelant que « le déclenchement est décidé par le préfet, en fonction des éléments qu’il a en sa possession. »