TECHNOLOGIELa justice néo-zélandaise dit oui à l'extradition de Kim Dotcom

La justice néo-zélandaise dit oui à l'extradition de Kim Dotcom

TECHNOLOGIELe fondateur de Megaupload va sans doute faire appel...
Philippe Berry

Philippe Berry

On avait presque oublié que le feuilleton n’était pas terminé. Mercredi, un juge néo-zélandais a tranché : Kim Dotcom peut être extradé vers les Etats-Unis, qui qui l’accusent de fraude, de blanchiment et de racket pour avoir été l’architecte du site d’hébergement Megaupload. La décision tombe près de quatre ans après le raid spectaculaire contre la résidence de l’informaticien.

Dotcom devrait sauf surprise faire appel de la décision. L’un de ses avocats a indiqué sur Twitter qu’il était « impatient » qu’un recours soit examiné par la Haute Cour de Nouvelle-Zélande.

https ://twitter.com/rothken/status/679479594513072128

Des preuves « accablantes »

Après un procès qui a duré neuf semaines, le juge Nevin Dawson a estimé qu’il existait des preuves "accablantes" contre Kim Dotcom. Selon l’acte d’accusation américain, les dirigeants ont échangé plusieurs emails montrant qu’ils savaient très bien que le piratage était l’une des raisons du succès de Megaupload site. Plusieurs cadres sont accusés d’avoir eux-même téléchargé des fichiers illégaux et d’en avoir mis un en ligne.

20 ans de prison encourus

Kim Dotcom et trois anciens de Megaupload – Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk – sont accusés d’avoir tiré de leur activité 175 millions de dollars de profit et causé plus d’un demi-milliard de dollars de pertes aux ayants droit des oeuvres musicales, films et autres produits piratés.

Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du Net et comparant Megaupload à des services comme Dropbox. En cas d’extradition aux Etats-Unis, il encourt 20 ans de prison.