VIDEO. Bebop 2: Notre vol d'essai avec le nouveau drone de Parrot
DRONES•Développant des drones depuis 9 ans, la firme française Parrot levait le voile ce vendredi sur son nouveau drone de loisir, le Be-bop 2, que nous avons essayé…Christophe Séfrin
Baptême. Parrot présentait ce vendredi le Bebop 2, son nouveau drone de loisirs lancé pour les fêtes, un an après le Bebop. Selon Henri Seydoux, le PDG de Parrot, le Bebop 2 est « vraiment destiné à tout le monde, comme la GoPro pour filmer le sport ». Chiche ? Nous avons pris en mains le nouveau drone, vendu 549 euros (949 euros avec sa manette Skycontroler).
Sur l’écran de l’iPad où est installée l’application dédiée, on visualise ce que voit le drone avec sa caméra 1080p et son objectif photo de 14 mégapixels. En surimpression apparaissent les boutons de commandes accessibles avec les pouces. En bas, le bouton Décollage. C’est parti.
25 minutes d’autonomie
Les 4 hélices du drone se mettent en marche immédiatement et le quadricoptère décolle. En actionnant la touche gauche vers le haut ou le bas, on règle l’altitude désirée (jusqu’à 100 m de hauteur). Les mouvements de l’appareils, que l’on peut piloter jusqu’à 300 mètres de distance, sont instantanés. Avec le bouton droit, on oriente le drone dans la direction souhaitée.
Impossible de le quitter des yeux. Sans doute la peur qu’il n’échappe à notre contrôle. On se perd un peu dans les commandes. L’idée reste d’utiliser conjointement les deux pouces pour effectuer un petit vol d’essai digne de ce nom. Pas évident au début. On a peur de se tromper et de se crasher. Du coup, on pilote le Bebop 2 un peu par à-coups. La confiance vient en prenant son temps. Et on a le temps : le Bebop 2 dispose d’une autonomie de vol de 25 minutes, contre 12 minutes pour le Bebop 1.
Selfie improvisé
Petit exercice improvisé : amener le petit drone de 500 grammes face à soi, à quelques mètres de hauteur pour rester prudent (même si le Bebop 2 s’éteint au moindre choc) et prendre un selfie. La manœuvre est finalement assez simple, même si une erreur de manipulation nous conduit à réaliser une fausse manœuvre (un joli looping après avoir appuyé trop longuement sur le bouton droit !). Sur l’écran de l’iPad, on soigne le cadrage et l’on oriente la caméra vers le bas en faisant glisser de haut en bas nos deux index sur la tablette. La confiance est retrouvée. Cheese ! Une pichenette sur le déclencheur en haut, à droite de l’écran, et la photo est prise. On peut appuyer sur la touche Atterrissage et le Bebop 2 se pose sagement. 5 minutes, aucun bobo. Quand est-ce qu’on recommence ?