Encore une boiboîte à connecter à nos téléviseurs. Ce mardi, Roku débarque en France avec ses players pour nos écrans. Et avec une promesse : 1500 chaînes en streaming, à portée de télécommande. Depuis 2008, la firme américaine est devenue un acteur majeur, pour ne pas dire incontournable, sur le marché de la télévision délinéarisée. Netflix, qui fait partie des services embarqués par ses produits, lui doit une partie de son irrésistible ascension aux États-Unis. Et à ce jour, Roku revendique 7 millions de boîtiers activés aux USA, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande et au Mexique.

Trois solutions de 55 à 120 euros

En France, c’est avec une offre de trois players que Roku se présente : le Roku 1 (vendu 55 euros) qui prend la forme d’une clé HDMI Wifi lestée d’une télécommande et d’une application iOS, Android (et prochainement Windows) ; le Roku 2 (90 euros), véritable boîtier avec prise USB et port ethernet pour une meilleure connectivité, avec sa télécommande ; et le Roku 3 (120 euros) qui dispose d’une télécommande améliorée avec prise casque pour regarder la télévision sans importuner le reste de la maisonnée et fonctions gyroscopiques pour jeux vidéo. Pas mal pour un début. En attendant le boîtier Roku 4 et les programmes 4K qui iront dedans…

Arte et Vidéo Futur… en attendant les autres

A l’écran, l’offre est la même quelle que soit la solution retenue : 1500 chaînes parfaitement classées par thèmes. Roku mise à fond sur la simplicité de son offre. Pour l’heure, Arte est la seule chaîne française y figurant, mais on retrouve aussi sur Roku la plateforme de VOD Vidéo Futur. Roku serait en négociation avec les autres chaînes françaises.

1500 chaînes sont accessibles en Wifi ou Ethernet, mais pas en mobilité. - ROKU

Reste pour le géant américain un véritable pari en France, le pays des box Internet qui proposent elles aussi des milliers de chaînes. Sans oublier la place occupée par Google et son Chromecast et Apple et son Apple TV dont la nouvelle version devrait prochainement sortir. Une chose reste cependant acquise aux yeux de la société américaine : « la télévision a changé et c’en est bel et bien terminé des grands rendez-vous que nous donnaient hier les grandes chaînes. Aujourd’hui, chacun se façonne sa propre chaîne et regarde ce qu’il veut quand il veut ».