BUSINESSAvec Office 2016, Microsoft joue sur tous les tableaux

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Avec Office 2016, Microsoft joue sur tous les tableaux

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Philippe Berry

Philippe Berry

Satya Nadella ne mentait pas en promettant une approche « mobile first ». Sous sa direction, Microsoft a d’abord lancé des versions tactiles d’Office sur les deux plateformes les plus importantes du moment, iOS et Android, avant de s’intéresser aux tablettes Windows. Ce mardi, c’est le bon vieux PC qui a droit à sa plus grosse mise à jour depuis 2013. Lancé officiellement dans 40 langues sur Windows (7 et supérieurs) et Mac OS, Office 2016 reste la pierre angulaire d’un juteux empire.

On sait, on sait. Une nouvelle version d’Office, c’est aussi excitant que des haricots verts au menu de la cantine. Mais plus que des fonctions améliorées de collaboration, une meilleure intégration du Cloud avec OneDrive ou l’archivage intelligent d’Outlook, la vraie force de la suite bureautique, c’est d’être désormais disponible sur toutes les plateformes.

15 millions d’abonnés payants

Microsoft explique sa vision : « Le travail, ce n’est plus un endroit où l’on se rend, c’est là où l’on se trouve. » Grâce au Cloud, Office s’affranchit du hardware. Un utilisateur sur PC et un autre sur iPhone peuvent travailler en temps réel sur le même document.

Sous la menace des Google apps, Microsoft a fait feu sur tous les fronts, avec un certain succès. Sa suite bureautique a passé le cap des 150 millions de téléchargements sur iOS et Android, et Office 365 compte désormais plus de 15 millions d’abonnés.

Le vrai défi pour l’entreprise, c’est de convertir les utilisateurs d’apps gratuites en abonnés payants. Car plus que Windows, Office est la poule aux œufs d’or de Microsoft : selon le cabinet d’analyse Trefis, la division Business représente 40 % de la valeur de l’entreprise.