AUTOMOBILELes Google cars apprennent à conduire en ville

Les Google cars apprennent à conduire en ville

AUTOMOBILELa flotte des véhicules autonomes de Google a passé le cap du million de kilomètres parcourus...
Une voiture autonome de Google.
Une voiture autonome de Google. - GOOGLE
Philippe Berry

Philippe Berry

Ça faisait longtemps que Google n'avait pas parlé voiture. Lundi, l'entreprise a fait le point sur les progrès de ses véhicules autonomes. Et s'ils ne sont pas encore prêts à s'aventurer sur les routes du monde entier malgré plus d'un million de kilomètres au compteur, ils sont désormais capable de s'adapter à de nombreux imprévus de la circulation.



Naviguer sur un parking ou une autoroute n'est pas vraiment compliqué pour le système embarqué. Depuis environ un an, Google est passé aux choses sérieuses avec de nombreux tests en ville, à Mountain View.

Désormais, ses voitures sont capables de repérer plusieurs centaines d'objet simultanément (voitures, bus, piétons), de réagir si une voiture grille un feu rouge ou de laisser un vélo tourner en repérant son geste du bras. Les passages à niveau ou les zones de travaux ne sont également plus un problème. L'ordinateur évalue en une fraction de seconde s'il vaut mieux passer à l'orange ou freiner. «Le chaos du trafic urbain est finalement assez facile à analyser et à prédire pour un ordinateur», jure l'entreprise.

En 2017 pour le grand public?

Pour l'instant, les Google cars restent dans les environs de Mountain View car l'entreprise peut facilement pré-programmer des cartes détaillées. La voiture est capable de s'aventurer sur des routes vierges mais l'entreprise privilégie la sécurité. Si le véhicule rencontre une situation qu'il ne sait pas gérer avec certitude, il avertit le conducteur, qui reprend alors le contrôle manuel.

L'heure de la voiture autonome a-t-elle sonnée? En 2012, le cofondateur de Google, Sergey Brin, avait estimé qu'il faudrait encore au moins cinq ans avant que la technologie arrive à maturité pour une commercialisation. Google, qui travaillera sans doute avec des constructeurs automobiles plutôt qu'en solo, reste sur ce calendrier de 2017. Renault-Nissan, de son côté, mise sur 2020. La course est lancée.