CES: Parrot lâche ses jouets connectés
HIGH-TECH•Le français Parrot fait l’unanimité au salon CES de Las Vegas avec son Mini Drone et son Jumping Sumo, deux jouets connectés...Christophe Séfrin, envoyé spécial à Las Vegas.
Hall Sud, stand 30215. S’il est un exposant que les grands enfants un peu geek ne doivent pas rater au CES de Las Vegas, c’est bien Parrot. Sur place, le constructeur français fait la démonstration de ses deux dernières merveilles, le Mini Drone et le Jumping Sumo. Derrières ces joujoux truffés de capteurs et de techno, tout le savoir d’une marque nationale qui emploie 850 personnes dans le monde, dont 600 à Paris où Parrot a basé son centre de recherche et développement.
Le drone miniaturisé
«On s’est aperçu que l’usage du drone est vraiment de jouer», explique Henri Seydoux, le PDG de Parrot, à propos du Mini Drone, version miniature de son A.R. Drone officiellement vendu à 500.000 exemplaires dans le monde depuis 2010. Se pilotant en Bluetooth 4.0 depuis un smartphone iOS ou Android, le Mini Drone pèse 70g, peut voler durant huit minutes et même se voir greffer deux larges roues qui lui permettront de se déplacer sur les murs ou au plafond.
Un Insecte-robot
De son côté, le Jumping Sumo ne ressemble à rien que l’on connaisse déjà. «On a essayé de mettre tout ce qu’on pouvait dans un objet qui roule et qui rentre dans une chambre d’enfant», précise Henri Seydoux. Résultat: le jouet, comme un gros insecte-robot monté sur deux larges roues motrices, se pilote en wifi de dernière génération (portée 50m), peut effectuer des sauts d'un mètre de hauteur (donc monter sur une table). Il se pilote par smartphone ou tablette interposés, grâce à une petite caméra embarquée. Son autonomie serait d’une vingtaine de minutes. Henri Seydoux n’indique par encore le prix de ces deux nouveautés, précisant juste qu’elles seront lancées cette année.
Quant au CES 2014, le PDG de Parrot a confié à 20 Minutes qu’il s’agissait «d’un bon cru», y discernant une forte tendance vers la robotique, mais aussi vers l’arrivée d’Android dans les voitures. Selon Henri Seydoux, dont des kits Bluetooth Parrot ou des autoradios Android intègrent depuis longtemps les véhicules, «cette tendance valide notre façon de penser».