HIGH-TECHMicrosoft: Le meilleur et le pire de Steve Ballmer en vidéos

Microsoft: Le meilleur et le pire de Steve Ballmer en vidéos

HIGH-TECHLe bouillonnant patron de Microsoft, qui a annoncé son départ à la retraite dans les 12 prochains mois, a raté des virages critiques...
Philippe Berry

Philippe Berry

Dur de succéder à Bill Gates. Directeur général de Microsoft depuis 2000, Steve Ballmer va passer la main d'ici un an. Son bilan est contrasté: d'un côté, le bénéfice annuel de l'entreprise a triplé sur 10 ans, de 20 à 60 milliards de dollars, grâce à une bonne performance du côté des entreprises; de l'autre, le cours de Bourse de l'action est resté inerte pendant que ceux de Google et d'Apple étaient multipliés par 7 et 40. Et si Microsoft a réussi son entrée sur l'entertainment avec la Xbox, il a mal négocié le virage grand public de l'informatique (mobile, tactile et social). Que faut-il retenir de ses 30 ans chez Microsoft? Sélection en vidéos.

Windows 1.0



Ballmer était le yang au yin de Bill Gates. Recruté en 1980 par Microsoft, il joue le VRP débordant d'enthousiasme pour vendre Windows 1.0.

Une énergie de fan boy inégalée



Steve Ballmer était capable de mettre le feu comme personne, en sautant et en hurlant «I love this company» si nécessaire. C'est après ce numéro qu'il sera surnommé «Monkey Boy».

Un type qui mouille le maillot



Au sens propre. Ici, il courtise les développeurs Windows. Dommage qu'il n'ait pas dépensé la même énergie pour Windows Phone, dont le manque d'apps reste le problème numéro un.

Windows XP refuse de mourir



Le succès de Windows XP a posé des problèmes à Microsoft. Après le flop de Vista, ce n'est qu'en août 2012 que Windows 7 a dépassé XP en parts de marché des OS PC, à 42,5%.

Le cordon avec le père pas complètement coupé



Dans ce clip humoristique, Steve Ballmer danse avec Bill Gates en chantant «What is love». Si Ballmer est devenu directeur général de Microsoft en 2000, ce n'est qu'en 2007 que Bill Gates a véritablement raccroché pour se consacrer à sa fondation.

Le succès de la Xbox



En 2001, Microsoft défie Sony et Nintendo en lançant sa Xbox. Rapidement, la console rencontre le succès aux Etats-Unis et Microsoft démocratise le jeu en ligne avec le Xbox Live. Avec la 360, la réussite s'étend à l'international: Microsoft en a vendu 80 millions d'exemplaires, contre 100 millions de Wii et 80 millions de PS3. La Xbox One, elle, tentera de faire aussi bien à partir de la mi-novembre.

Le flop du Zune



Lancé en 2006 pour concurrencer l'iPod, le Zune n'a jamais décollé. Microsoft a finalement arrêté les frais en 2011. Tout n'a cependant pas été perdu: l'interface «Metro» de Windows Phone est dérivée de celle des derniers Zune.

L'iPhone moqué



Son analyse, lors de la présentation de l'iPhone: «C'est le téléphone le plus cher du monde et il n'a pas de clavier. Ce n'est pas pratique pour l'email.»

La menace Android mal évaluée



«Nous sommes bien positionnés avec Windows Mobile», jure Ballmer en 2007. Six ans plus tard, huit smartphone vendus sur dix sont sous Android.

Un patron francophile



Pour inaugurer le QG international de Microsoft à Issy-les-Moulineaux, en 2009, Steve Ballmer remercie Christine Lagarde dans un français qui n'a rien à envier à celui de Mitt Romney.

L’hémorragie de Bing



Microsoft a mis ses «meilleurs cerveaux» sur Bing, jure Ballmer. Dépensé des millions de dollars en placement produit et signé un partenariat avec Yahoo!. Mais si Microsoft a réussi à grignoter 17% du marché US, il ne pèse que 2,5% dans le monde, derrière Google, Baidu, Yahoo! et Yandex. Pire, la division online, qui regroupe Bing et feu-MSN, a perdu plus de 10 milliards de dollars depuis 2005.

Windows 7 pas adapté aux tablettes



«Windows 7 est un OS phénoménal. Il a des options pour le tactile qui marchent plutôt très bien», affirme Ballmer, en s'y reprenant à trois fois pour fermer une fenêtre. Depuis, Microsoft a sorti Windows 8 et Windows RT, ainsi que sa propre tablette, Surface. Mais au second trimestre 2013, les ventes étaient toujours au point mort, représentant moins de 5% du marché.