Avec sa DesignLine 2013, Philips allume les téléviseurs de demain

Avec sa DesignLine 2013, Philips allume les téléviseurs de demain

TELEVISION – Le design pour faire écran aux baisses continuelle des ventes de téléviseurs: c’est le pari de Philips avec une nouvelle TV hors-normes qui a tout pour séduire…
Christophe Séfrin

Christophe Séfrin

Effet «Waouh!» assuré. Avec sa gamme DesignLine 2013, Philips s’apprête sans doute à lancer les téléviseurs les plus beaux et originaux du printemps, des appareils emblématiques de ce à quoi pourraient ressembler nos TV de demain… Présentés le 14 mars à Amsterdam, fief de la marque batave désormais dans le giron du chinois TP Vision, les téléviseurs (en 46’’ et 55’) prennent la forme d’un simple panneau de verre de 3,5mm d’épaisseur posé à même le sol.

Celui-ci repose sur le mur grâce à une discrète fixation avec une inclinaison de plus ou moins 10 degrés. Il peut aussi être accroché tel un tableau. A l'arrière, la partie électronique ne mesure que quelques centimètres d'épaisseur. Eteint, le téléviseur DesignLine 2013 offre l’aspect d’une vitre dont le dégradé fumé s’estompe à mesure que l’on approche du sol. En lui-même, l’objet minimaliste attire le regard.

Un téléviseur pour frimer?

«Il y a dix ans, la frime n’était pas de mise dans nos salons. Aujourd’hui, on aime montrer que l’on possède des appareils uniques et iconiques», assure Rod White, designer en chef chez Philips. Allumé, le nouveau téléviseur ne laisse apparaître qu’une fine bordure noire. Il est sublimé lorsque l’on active le procédé Ambilight qui projette autour de la plaque de verre les couleurs dominantes de l’écran.

Unique à Philips, le système évoluera bientôt. Disposées dans l’environnement du téléviseur, des ampoules LED Wifi pourront lui être associées et diffuser leur halo coloré n’importe où dans le salon. 100% immersion… En attendant, les deux téléviseurs DesignLine 2013 s’allumeront dans les magasins au mois de mai à moins de 3.000 euros (46’’) et moins de 3.500 euros (55’’), des prix élevés, certes, mais qui, une fois n’est pas coutume, semble parfaitement étudiés.