DiaporamaLes rassemblements en France contre la loi «sécurité globale»

Les rassemblements en France contre la loi «sécurité globale»

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Manifestation contre la loi sur la « sécurité globale », à Paris, place du Trocadéro, le samedi 21 novembre 2020.
Manifestation contre la loi sur la « sécurité globale », à Paris, place du Trocadéro, le samedi 21 novembre 2020.  - OLIVIER JUSZCZAK/20 MINUTES
Olivier Juszczak

Olivier Juszczak

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi en France à l'appel notamment des organisations de journalistes contre la proposition de loi « sécurité globale », adoptée la veille par l'Assemblée nationale et jugée attentatoire à « la liberté d'expression » et à « l’Etat de droit ». La vingtaine de manifestations organisées en France ont réuni quelque
22.000 personnes, dont 7.000 à Paris, 2.000 à Marseille et 1.300 à
Montpellier.

La manifestation contre la loi sur la « sécurité globale » et la présence de quelques « gilets jaunes », place du Trocadéro, à Paris, le 21 novembre 2020.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

 - OLIVIER JUSZCZAK/20 MINUTES / Diaporama

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi en France à l'appel notamment des organisations de journalistes contre la proposition de loi « sécurité globale », adoptée la veille par l'Assemblée nationale et jugée attentatoire à « la liberté d'expression » et à « l’Etat de droit ». La vingtaine de manifestations organisées en France ont réuni quelque
22.000 personnes, dont 7.000 à Paris, 2.000 à Marseille et 1.300 à
Montpellier.

La manifestation contre la loi sur la « sécurité globale » et la présence de quelques « gilets jaunes », place du Trocadéro, à Paris, le 21 novembre 2020.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

 - FRED SCHEIBER/SIPA / Diaporama

Disposition la plus polémique, l'article 24 de la loi prévoit de pénaliser d'un an
de prison et de 45.000 euros d'amende la diffusion de « l’image du
visage ou tout autre élément d'identification » d'un policier ou d'un
gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter
« atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Photo : « Art. 24, abolition de la loi 1881 pour la liberté de la presse », à Toulouse, le 21 novembre 2020.

 - FRANCOIS GREUEZ/SIPA / Diaporama

A Lille, quelque 800 personnes ont protesté derrière des pancartes « Même pas drone », « Orwell was right », « floutage de gueule », ou « La presse dénonce l'Etat censure ».

 - Robin Letellier / Diaporama

A Rouen, « c'est une histoire de flou », le 21 novembre 2020.

 - ISA HARSIN/SIPA / Diaporama

A Paris, sur le parvis des droits de l'homme au Trocadéro, 7.000 personnes se sont rassemblées pour protester contre la loi « sécurité globale » dans une ambiance calme, le 21 novembre 2020.

 - JEANNE ACCORSINI/SIPA / Diaporama

Des barrières et une forte présence des forces de l'ordre encerclaient le parvis des droits de l'homme.

 - ISA HARSIN/SIPA / Diaporama

Vendredi soir, l'Assemblée nationale avait adopté, après l'avoir amendée, la mesure la plus controversée de la proposition de loi « sécurité globale » : l'article 24 pénalisant la diffusion malveillante d'images des forces de l'ordre, tout en l'assortissant de garanties sur le « droit d'informer ».

 - ISA HARSIN/SIPA / Diaporama

Les syndicats de journalistes jugent qu'il n'y a pas besoin d'une nouvelle loi « pour faire peur », alors que le code pénal et la loi sur la liberté de la presse de 1881 punissent déjà l'incitation à la haine. Photo : Le directeur de la rédaction de Mediapart, Edwy Plenel, prenant la parole à la tribune de la manifestation pour défendre la liberté de la presse, le 21 novembre 2020, à Paris.

 - OLIVIER JUSZCZAK/20 MINUTES / Diaporama

«Cette loi va mettre la population à genoux » : les manifestants ont ensuite posé un genou à terre contre la loi « sécurité globale » sur le parvis des Droits de l'homme, à Paris, le 21 novembre 2020.

 - OLIVIER JUSZCZAK/20 MINUTES / Diaporama

«Police partout, images nulle part », à Paris, place du Trocadéro, le 21 novembre 2020.

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Parmi les slogans repris en boucle: « Tout le monde veut filmer la police », « la rue elle est à nous ». La foule a scandé à plusieurs reprises à l'unisson « liberté, liberté, liberté… ». Photo : Un manifestant, à Paris, le 21 novembre 2020.

 - CELINE BREGAND/SIPA / Diaporama

Les manifestants ont pris soin de décorer la place avec des pancartes.

 - JEANNE ACCORSINI/SIPA / Diaporama

Ensuite, la grande majorité des manifestants est partie dans le calme sous l'étroite surveillance des forces de l'ordre.

 - CELINE BREGAND/SIPA / Diaporama

Aux alentours de 17 heures, après l'ordre de dispersion diffusé par les forces
de l'ordre, la tension est peu à peu montée sur la place parisienne.

 - CELINE BREGAND/SIPA / Diaporama

Des poubelles ont été incendiées et une petite dizaine de manifestants
a jeté des projectiles sur les forces de l'ordre qui ont répliqué en
faisant usage de canons à eau et en chargeant. Vers 19h30, la place était quasiment entièrement évacuée et 23 personnes interpellées, selon la préfecture de police.