Annoncé à 20 Minutes le 28 octobre et présenté ce lundi à Bobigny par Michèle Alliot-Marie, le Conseil général de Seine-Saint-Denis et les différents partenaires de l’opération, un téléphone d’urgence pour les femmes battues va être expérimenté dans le département jusqu’à fin 2010. Comment ça marche? 20minutes.fr fait le point.

Qui va y avoir droit?

C’est la justice qui va décider de l’attribution du téléphone d’urgence. Concrètement, une «femme victime de violences conjugales et qui a déposé plainte peut se voir attribuer, selon un certain nombre de critères, un téléphone portable d’alerte», explique le Conseil général. Pour le moment, il s’agit d’une phase de test, seulement 20 appareils seront mis en circulation, pour des victimes de violences «en très grand danger». La première bénéficiaire sera choisie par un procureur et recevra l'appareil le 7 décembre.

Combien de temps pourra-t-elle bénéficier de ce téléphone?

La femme concernée pourra disposer en urgence de l’appareil ou à une date donnée. La durée de mise à disposition est de six mois, renouvelable.

Comment fonctionne-t-il?

Le téléphone dispose d’une touche de contact d’urgence. En cas de violence, la femme appuie sur ce bouton. Elle est alors mise en relation avec une centrale d’urgence, gérée par Mondial Assistance, 24h/24, 7j/7. A ce moment-là, un conseiller sera mis en relation avec elle et en fonction du danger, pourra contacter les forces de l’ordre pour une intervention d’urgence.

A quand la généralisation sur tout le territoire?

Si le dispositif donne un résultat satisfaisant, il pourra être étendu. Le test se terminera fin 2010.