Grand Est: «Je suis le candidat des citoyens libres», revendique Masseret

Grand Est: «Je suis le candidat des citoyens libres», revendique Masseret

Jean-Pierre Masseret, qui a décidé de se maintenir au second tour des régionales dans le Grand Est malgré les consignes du Parti socialiste, a revendiqué mercredi être "le candidat des citoyens libres".
© 2015 AFP

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Jean-Pierre Masseret, qui a décidé de se maintenir au second tour des régionales dans le Grand Est malgré les consignes du Parti socialiste, a revendiqué mercredi être «le candidat des citoyens libres».

«Je ne suis plus malheureusement le candidat du Parti socialiste puisque c’est M. (Philippe) Richert qui est le candidat du Parti socialiste. Je suis le candidat des citoyens libres, de ceux qui ne se couchent pas à un moment donné devant un diktat», a déclaré M. Masseret sur France Info.

Le PS a retiré mardi son investiture dans le grand Est à la liste conduite par Jean-Pierre Masseret, qui se maintient au second tour des élections régionales malgré le risque de victoire du candidat du Front national Florian Philippot.

Manuel Valls avait explicitement appelé lundi «à voter pour Philippe Richert», le candidat Les Républicains, «face à l'extrême droite». Le Premier ministre avait aussi appelé M. Masseret à ne «pas s'accrocher» et à «être digne» en se retirant.

«Ce n'est jamais très agréable de se trouver en décalage avec son propre parti. Mais il ne s’agit pas de s’accrocher à un poste, il ne s'agit pas de s’accrocher à une candidature», a répondu M. Masseret. «Il s’agit simplement de permettre aux électeurs, aux électrices de gauche, écologistes, etc., d’avoir le choix. (...) On doit leur offrir ce choix et surtout que la gauche affirme que sa stratégie n’est pas l’évitement, n’est pas le renoncement».

«Ce n'est pas la révolte de la province contre Paris», a encore fait valoir M. Masseret. «Il s’agit plutôt d’affirmer une analyse politique de combat et qu’on arrête de me donner mauvaise conscience sur cette affaire. (...) La responsabilité c’est la fuite, c’est la politique qui a mené le Front national à 35%. Ce n’est pas moi».

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