Présidentielle: les candidats s'affichent

Présidentielle: les candidats s'affichent

Royal, Le Pen et Laguiller lancent leurs premières affiches de campagne en vue de la présidentielle. Les blogs commentent…
A.Sulzer

A.Sulzer

Le bal des affiches a commencé. Ségolène Royal, Jean-Marie Le Pen et Arlette Laguiller ont révélé cette semaine premiers visuels et slogans de campagnes.

Ségolène Royal, pour qui il ne s’agit que de promouvoir une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80, a opté pour le slogan «Pour que ça change fort». Diffusée à environ 300.000 exemplaires, elle se veut un écho au slogan de Nicolas Sarkozy sur la «rupture tranquille» et représente la candidate au milieu d’une foule d’anonymes.

Certains des internautes, invités à la commenter sur le site Désirs d’Avenir,ne se gênent pas pour se montrer très critique comme Ernesto qui trouve que «le mot "fort" rappelle la pub Vichy St-Yorre» et qui s’interroge : «comment une équipe a-t-elle pu laisser passer cette forme de communication ringarde et sans rapport avec le Désir d'avenir».
une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80
Ségolène Royal, pour qui il ne s’agit que de promouvoir une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80, a opté pour le slogan «Pour que ça change fort». Diffusée à environ 300.000 exemplaires, elle se veut un écho au slogan de Nicolas Sarkozy sur la «rupture tranquille» et représente la candidate au milieu d’une foule d’anonymes.

Certains des internautes, invités à la commenter sur le site Désirs d’Avenir,ne se gênent pas pour se montrer très critique comme Ernesto qui trouve que «le mot "fort" rappelle la pub Vichy St-Yorre» et qui s’interroge : «comment une équipe a-t-elle pu laisser passer cette forme de communication ringarde et sans rapport avec le Désir d'avenir».


Ségolène Royal, pour qui il ne s’agit que de promouvoir une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80, a opté pour le slogan «Pour que ça change fort». Diffusée à environ 300.000 exemplaires, elle se veut un écho au slogan de Nicolas Sarkozy sur la «rupture tranquille» et représente la candidate au milieu d’une foule d’anonymes.

Certains des internautes, invités à la commenter sur le site Désirs d’Avenir,ne se gênent pas pour se montrer très critique comme Ernesto qui trouve que «le mot "fort" rappelle la pub Vichy St-Yorre» et qui s’interroge : «comment une équipe a-t-elle pu laisser passer cette forme de communication ringarde et sans rapport avec le Désir d'avenir».
Désirs d’Avenir
Ségolène Royal, pour qui il ne s’agit que de promouvoir une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80, a opté pour le slogan «Pour que ça change fort». Diffusée à environ 300.000 exemplaires, elle se veut un écho au slogan de Nicolas Sarkozy sur la «rupture tranquille» et représente la candidate au milieu d’une foule d’anonymes.

Certains des internautes, invités à la commenter sur le site Désirs d’Avenir,ne se gênent pas pour se montrer très critique comme Ernesto qui trouve que «le mot "fort" rappelle la pub Vichy St-Yorre» et qui s’interroge : «comment une équipe a-t-elle pu laisser passer cette forme de communication ringarde et sans rapport avec le Désir d'avenir».
Ernesto
Ségolène Royal, pour qui il ne s’agit que de promouvoir une petite affiche provisoire de 60 centimètres sur 80, a opté pour le slogan «Pour que ça change fort». Diffusée à environ 300.000 exemplaires, elle se veut un écho au slogan de Nicolas Sarkozy sur la «rupture tranquille» et représente la candidate au milieu d’une foule d’anonymes.

Certains des internautes, invités à la commenter sur le site Désirs d’Avenir,ne se gênent pas pour se montrer très critique comme Ernesto qui trouve que «le mot "fort" rappelle la pub Vichy St-Yorre» et qui s’interroge : «comment une équipe a-t-elle pu laisser passer cette forme de communication ringarde et sans rapport avec le Désir d'avenir».

Ironique, Benito compare — comme Guy Carlier mardi sur France Inter — l’affiche socialiste à une Une du Nouvel Observateur.

Nico, lui, estime que la publicité politique est «à l’image du programme de Ségolène Royal : floue !» «Les communicants du PS ont toutefois accouché d’une belle allégorie de la démocratie participative avec une madone à hauteur de citoyens anonymes», lance-t-il.

Jean-Marie Le Pen fait aussi parler de lui pour sa cinquième candidature à la présidentielle avec six affiches sur sept qui mettent en scène différentes catégories de Français — et non plus le leader historique de l’extrême droite, pouces de la main tournés vers le bas et accompagnés de la signature : «Gauche/droite, ils ont tous cassé». Mais ce qui fait sensation bien sûr, c’est la présence d’une jeune fille métisse ou d’origine maghrébine sensée marquer l’ouverture du Front national vers les Français issus de l’immigration. «Le Pen affiche la couleur», ironise Fluctuat.

Serge July analyse quant à lui, sur le site de RTL, les affiches de deux formations politiques, qualifiant celle de la socialiste de «modestes» et celles du FN de «provocantes». «Ce n'est pas parce qu'elle donne le sentiment de marcher sur l'eau qu'elle doit s'afficher avec la grosse tête», note l’éditorialiste à propos de la première. « Les auteurs de l'affiche aimeraient bien que quelqu'un y voit non pas Ségolène Royal en gros plan, en pleine hypertrophie de l'ego, mais la foule rassemblée autour de cette femme lumineuse : voilà c'est fait ! Le héros de l'image : Ségolène et les militants ensemble », écrit-il, estimant que le slogan « pourrait être une production communiste ».

Selon Serge July, la présence d’une jeune ultra-marine dans la propagande du FN est « la preuve que Dieudonné ne bombe pas le Front par hasard ». Il note aussi que « le Front national découvre que depuis son boom de 1983, les immigrés sont devenus... Français ? ». Et de conclure : « Finalement, c'est la bonne nouvelle du jour. Puisque même le Pen le dit ! »

La candidate de Lutte Ouvrière, Arlette Laguiller, qui se présente pour la sixième fois, lance, elle, une campagne toute capitaliste en s’affichant sur 150.000 panneaux publicitaires du groupe Clear Channel du 6 au 31 décembre, date à laquelle les partis ne seront plus autorisés à faire de l'affichage politique sur les réseaux commerciaux. Sur le visuel, le visage, rajeuni, de la femme de 66 ans se détache sur un fond blanc. Pas de référence au parti mais une interrogation qui vaut signature : « Arlette Laguiller, qui d'autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ».
Arlette Laguiller
La candidate de Lutte Ouvrière, Arlette Laguiller, qui se présente pour la sixième fois, lance, elle, une campagne toute capitaliste en s’affichant sur 150.000 panneaux publicitaires du groupe Clear Channel du 6 au 31 décembre, date à laquelle les partis ne seront plus autorisés à faire de l'affichage politique sur les réseaux commerciaux. Sur le visuel, le visage, rajeuni, de la femme de 66 ans se détache sur un fond blanc. Pas de référence au parti mais une interrogation qui vaut signature : « Arlette Laguiller, qui d'autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ».

Guy Birenbaum, s’attaque, lui, sur son blog, au soutien du chanteur français Cali à Ségolène Royal en titrant «deux poids deux mesures». «Lorsque Doc Gynéco a débarqué à l'Université d'été de l'UMP, nous avons tous hurlé !», note l’éditeur qui dénonce l’absence de critiques concernant ce ralliement. « Alors là, l'icône Cali avec Royal on fait quoi ? On se tait ? On applaudit ? On se réjouit ? C'est de gauche donc c'est chouette ? Plus rien à dire sur la "société du spectacle", les stars qui "croient que", le "show-biz" qui débarque ? », se demande-t-il.

L’artiste, lui, ne parle pas de Ségolène Royal sur son blog. Et ne précise pas ce qu’elle lui a dit.