A peine le temps d’avaler un café ? En sortant des brumes matinales, attrapez aussi notre récap’ quotidien d’une campagne corsée et régulièrement relevée de polémiques.

Le Pen tend la main aux Républicains insatisfaits mais ferme la porte à ses proches

A trois jours du second tour de la présidentielle, la composition du futur gouvernement est dans toutes les têtes. Marine Le Pen a ainsi confié à La Provence, qu’en cas de victoire, « j’irai chercher des gens partout où il y aura des compétences ». Bref, une main tendue aux Républicains insatisfaits. « S’il y a des Républicains en rupture de ban avec les choix faits par leurs dirigeants, pourquoi pas ? S’ils sont compétents et patriotes », a-t-elle assuré. En revanche, après le scandale de l’affaire Penelope Fillon, les proches sont éliminés d’office. « Il ne m’apparaît pas de bonne politique de confier un ministère à quelqu’un de ma famille, mon compagnon ou ma nièce Marion » Maréchal Le Pen, la députée du Vaucluse, poursuit encore celle qui a déjà annoncé que son allié, le leader de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, serait son Premier ministre en cas de victoire.

Goulard, Bertrand et Delanoë « ont vocation à m’accompagner » dit Macron

Emmanuel Macron lâche enfin quelques noms qui pourraient prendre part à son gouvernement idéal. La députée européenne du MoDem Sylvie Goulard, « une femme remarquable qui défend l’Europe », le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (LR) « un président de région avec qui j’ai toujours très bien travaillé » et l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), « un homme de gauche, (…) qui a une hauteur d’éthique qui fait du bien au débat français », font partie des chouchous du candidat d'En marche ! « Les trois ont des qualités très différentes, et ils ont tous trois vocation, je l’espère, à accompagner dans les prochaines années ce que je compte faire si je suis élu », a affirmé Macron sur CNews.

Selon Bayrou, Macron remportera haut la main la présidentielle et les législatives

François Bayrou est dithyrambique sur la performance d'Emmanuel Macron au débat télévisé de mercredi soir. A tel point, qu’il écarte même l’hypothèse d’une cohabitation en cas de victoire du candidat de En marche ! au second tour de la présidentielle, dans un entretien au Parisien vendredi.
Le maire centriste de Pau « pense que les Français vont donner une majorité nette au président de la République » et lui « fera tout ce qu’il faut pour cela ». Pas avare de flatteries, François Bayrou viserait-il Matignon ? « J’ai deux règles de conduite : je suis profondément attaché à ma ville et en même temps, je servirai le renouveau du pays. Pour le reste, c’est la responsabilité du président élu que de définir ses équipes. Et il ne doit pas le faire avant son élection. » Pas de pression donc, mais il ne dirait pas non…