Mon bulletin dans ton urne: Poutou suscite un tollé, fin de campagne bouleversée et Dupont-Aignan balance un sms
PRESIDENTIELLE•Chaque matin, « 20 Minutes » vous livre les trois informations marquantes de la campagne…undefined undefined
A peine le temps d’avaler un café ? En sortant des brumes matinales, attrapez aussi notre récap’quotidien d’une campagne corsée et régulièrement relevée de polémiques.
Nicolas Dupont-Aignan n’entend pas se laisser intimider par un sms
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, a affirmé jeudi soir qu’un « grand patron de presse français industriel » soutien de François Fillon lui avait demandé de se retirer de la présidentielle, en échange d’une levée de « censure » dans son média. Il a lu des SMS en direct lors de l’émission « 15 minutes à débattre » de France 2. L’un d’entre eux disait : « Le boycott de mon journal n’est que la conséquence (…) de ton attitude contre Fillon et ce n’est pas en restant dans ton coin que tu y arriveras mais en étant dans une équipe gouvernementale ». De quoi renforcer la conviction du candidat de l’existence d’un possible chouchou des médias « Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces couvertures de magazine pendant des mois s’il ne servait pas des intérêts ? Tous les Français ont compris qu’il y avait un candidat chouchou ! » a-t-il asséné.
Poutou pris à partie par des policiers
Difficile de faire pire comme timing. Alors qu’on apprenait qu’une fusillade avait eu lieu sur les Champs-Elysées, faisant un mort et deux blessés chez les policiers, jeudi soir, Philippe Poutou passait son oral de 15 minutes dans l’émission politique de France 2. Visiblement pas au courant des événements, il a expliqué qu’il voulait désarmer la police pour lutter contre les dérives lors des manifestations. Sans surprise, les internautes lui ont expliqué le fond de leur pensée parlant « d’indécence » ou de « honte ». Selon le chercheur Julien Salingue, le candidat aurait même été pris à partie après le débat par des policiers en uniforme, qui lui ont lancé : « On a besoin de nos armes, enculé, ordure ! » Fin de campagne compliquée pour le candidat NPA.
J-2 avant un scrutin bouleversé par l’attentat survenu sur les Champs-Elysées
La campagne officielle s’achève ce vendredi à minuit et dans cette dernière ligne droite les onze candidats avaient tout prévu pour tenter de convaincre les indécis. Des plans bouleversés suite à la fusillade des Champs-Elysées. Fillon, Le Pen et Macron ont décidé d’annuler leurs déplacements et de suspendre leur campagne par solidarité. Tandis que Mélenchon et Hamon assurent que ce serait une erreur de mettre fin au débat démocratique et refusent de céder à la peur. Des déclarations qui n’empêchent pas les internautes et les spécialistes de craindre une récupération de cette tragédie par certains candidats… Affaire à suivre.