«L'Emission politique»: Ce qu'il faut retenir du passage de Jean-Luc Mélenchon
POLITIQUE•Retour sur les grands moments du programme sur France 2 ce jeudi soir avec le candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon...A.-L.B. et O.P.-V.
Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « L’Emission politique » sur France 2 ce jeudi soir. Dans ce programme, le candidat à la présidentielle a développé ses propositions et souligné que, malgré des négociations compliquées, la porte n’était pas fermée avec le socialiste Benoît Hamon.
Il a débattu avec plusieurs personnalités dont le comédien Philippe Torreton ou la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, soulignant à plusieurs reprises ses différences avec le programme de la candidate du Front national à la présidentielle. Vous avez zappé l’émission ? Retour sur les temps forts de cette soirée politique…
Après l’alliance Jadot-Hamon, Mélenchon se dit toujours ouvert à la négociation
Il s’y attendait, alors que Yannick Jadot venait d’annoncer son ralliement à Benoît Hamon quelques minutes plus tôt sur la même chaîne. Jean-Luc Mélenchon a été une nouvelle fois interrogé sur l’avancement des négociations avec le candidat socialiste en vue d’une candidature commune de la gauche. Il n’a pas (trop) tourné autour du pot, s’est dit prêt à négocier et a évoqué comme disponibilité dans un sourire les journées de « dimanche ou lundi » pour rencontrer Hamon, lâchant au passage une pique à l’écologiste : « Je ne vais pas accepter de négocier je ne sais quoi sur un coin de table pour échanger des circonscriptions comme un Yannick Jadot ».
Mélenchon rejette les points communs avec Le Pen, mais approuve sa décision de ne pas porter le voile au Liban
« Je ne suis pas un nationaliste, je suis un patriote, ça n’a rien à voir », s’est-il agacé quand son programmea été comparé à celui de la candidate du Front national. Les journalistes voulaient souligner plusieurs similarités sur le plan économique entre les projets des deux rivaux. Mélenchon a égrené dans une tirade ce qui le sépare de Le Pen, notamment « le fait qu’elle ne croit pas à la nation républicaine comme moi. Pourquoi ? Parce qu’elle est pour la préférence nationale, parce qu’elle est pour le droit du sang plutôt que le droit du sol. »
Peu après, il a néanmoins approuvé la décision de la cheffe du FN de ne pas porter le voile lors de sa visite au Liban auprès du cheikh Abdellatif Deriane, la haute autorité sunnite du pays. Il en a profité pour souligner qu’il est « opposé à tous les signes religieux ».
L’école
Jean-Luc Mélenchon a débattu la présidente Les Républicains de la région Ile-de-France Valérie Pécresse. Interrogé sur les dernières violences aux abords de lycées en Ile-de-France, Jean-Luc Mélenchon a expliqué « la violence, je la condamne et je l’ai toujours condamnée. » Rappelant sa proposition de création de 60.000 postes d’enseignants en cinq ans, il est aussi revenu sur sa proposition de développer les réseaux de lycées professionnels. Il a par ailleurs aussi critiqué l’idée portée par Benoît d’une raréfaction du travail, conséquence de la transition numérique. « Je crois au travail. Je ne crois pas à l’idée que le travail va disparaître. »