PRESIDENTIELLEDébat présidentiel: Ce qu'il faut retenir du match de boxe Macron-Le Pen

VIDEO. Débat présidentiel: Ce qu'il faut retenir du match de boxe Macron-Le Pen

PRESIDENTIELLELes deux candidats ne se sont pas ménagés pendant 2h20 de débat présidentiel...
A.-L. B., O. P.-V. et L. C.

A.-L. B., O. P.-V. et L. C.

L'essentiel

  • Marine Le Pen a été particulièrement agressive envers Emmanuel Macron.
  • «C’est du grand n’importe quoi», a dit l'ancien ministre à propos du projet sur l'euro de sa concurrente.
  • La cheffe frontiste a accusé Macron de «complaisance» avec le fondamentalisme islamiste.

Débat ultra-tendu mercredi soir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, à trois jours du second tour de l’élection présidentielle. La « discussion » tant attendue entre les deux candidats a régulièrement tourné à la cacophonie et aux attaques un peu faciles. La représentante du Front national n’était pas la moins responsable de cette atmosphère de ring de boxe.

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Coup pour coup sur les chapeaux de roues

Dès sa première prise de parole, elle a accusé son concurrent d’être « le candidat de la mondialisation sauvage, de l’ubérisation, de la précarité, de la brutalité sociale, de la guerre de tous contre tous, du saccage économique notamment de nos grands groupes, du dépeçage de la France par les grands intérêts économiques, du communautarisme, et tout cela piloté par Monsieur Hollande ».

« Vous avez démontré que vous n’êtes pas la candidate de l’esprit de finesse », ont été les premiers mots de l’ancien ministre de l’Economie. Tout au long du débat, sa phrase favorite à l’endroit de Le Pen a été « parlez plutôt de votre projet », la cheffe frontiste profitant d’une grande partie de son temps de parole pour faire le procès de son adversaire.

Débat technique et ironie

Le fondateur d’En Marche ! a de son côté joué la carte de la technicité, notamment sur le plan économique. « Ne jouez pas à l’élève et au professeur avec moi, ce n’est pas mon truc », a vite réagi Marine Le Pen, pendant qu’Emmanuel Macron multipliait les expressions folkloriques pour décrire le programme du Front national : « saut de cabri », « galimatias », « poudre de perlimpinpin ».

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Au passage, précisons que dans ce débat souvent difficile à suivre, tant les protagonistes se sont échangé les uppercuts verbaux, la première, en mode bulldozer pendant ces 2h20 de débat, a tenté de faire sortir le second de ses gonds, tandis que l’ancien banquier d’affaires a qualifié à plusieurs reprises de « mensonge » les affirmations de Marine Le Pen.

Passe d’armes sur l’euro

Interrogés sur l’euro, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont accusés de jouer avec « les peurs » des Français. « L’euro, c’est la monnaie des banquiers, ce n’est pas la monnaie du peuple », et « c’est la raison pour laquelle il faut que l’on arrive à s’arracher à cette monnaie », a dit la candidate FN qui souhaite le passage d’une monnaie unique à une monnaie nationale. « Une grande entreprise ne pourra pas payer en euros d’un côté et payer ses salariés de l’autre en francs. Ça n’a jamais existé Marine Le Pen. C’est du grand n’importe quoi », a rétorqué le candidat d’En Marche !

Alors que la présidente du FN l’accusait d’agiter « le projet peur » comme pour le Brexit », Emmanuel Macron a répliqué : « Qui joue avec les peurs de nos concitoyens ? C’est vous (…) La grande prêtresse de la peur, elle est en face de moi ».

Accusation de « complaisance » avec le fondamentalisme

Lors d’un échange tendu sur le terrorisme, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de « complaisance » avec le fondamentalisme islamiste. « Le lendemain de l’attentat sur les Champs-Elysées vous avez dit : je ne vais pas inventer un programme dans la nuit contre le terrorisme. (…) Non seulement vous n’avez pas de projet, mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste », a-t-elle poursuivi. « Vous êtes dans l’invective. Je ne suis pas énervé, parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. » a répondu Emmanuel Macron.

Au cours de cette séquence, la candidate du FN a dit vouloir « s’attaquer aux associations qui vous soutiennent, comme l’UOIF », une « association islamiste, qui défend le fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé à son rival. Emmanuel Macron a alors rétorqué : « Je ne connais pas les dirigeants de l’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés, je n’ai pas de relations avec eux ». Avant de balancer : « Le plus grand souhait des djihadistes c’est que Marine Le Pen arrive au pouvoir en France, car ils cherchent la radicalisation et la guerre civile. »


Accusation de « complaisance » avec le fondamentalisme

Lors d’un échange tendu sur le terrorisme, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de « complaisance » avec le fondamentalisme islamiste. « Le lendemain de l’attentat sur les Champs-Elysées vous avez dit : je ne vais pas inventer un programme dans la nuit contre le terrorisme. (…) Non seulement vous n’avez pas de projet, mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste », a-t-elle poursuivi. « Vous êtes dans l’invective. Je ne suis pas énervé, parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. » a répondu Emmanuel Macron.

Au cours de cette séquence, la candidate du FN a dit vouloir « s’attaquer aux associations qui vous soutiennent, comme l’UOIF », une « association islamiste, qui défend le fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé à son rival. Emmanuel Macron a alors rétorqué : « Je ne connais pas les dirigeants de l’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés, je n’ai pas de relations avec eux ». Avant de balancer : « Le plus grand souhait des djihadistes c’est que Marine Le Pen arrive au pouvoir en France, car ils cherchent la radicalisation et la guerre civile. »


Accusation de « complaisance » avec le fondamentalisme

Lors d’un échange tendu sur le terrorisme, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de « complaisance » avec le fondamentalisme islamiste. « Le lendemain de l’attentat sur les Champs-Elysées vous avez dit : je ne vais pas inventer un programme dans la nuit contre le terrorisme. (…) Non seulement vous n’avez pas de projet, mais en plus vous avez une complaisance pour le fondamentalisme islamiste », a-t-elle poursuivi. « Vous êtes dans l’invective. Je ne suis pas énervé, parlez de votre projet et ne dites pas de bêtises sur le mien. » a répondu Emmanuel Macron.

Au cours de cette séquence, la candidate du FN a dit vouloir « s’attaquer aux associations qui vous soutiennent, comme l’UOIF », une « association islamiste, qui défend le fondamentalisme islamiste », a-t-elle lancé à son rival. Emmanuel Macron a alors rétorqué : « Je ne connais pas les dirigeants de l’UOIF, je ne les ai jamais rencontrés, je n’ai pas de relations avec eux ». Avant de balancer : « Le plus grand souhait des djihadistes c’est que Marine Le Pen arrive au pouvoir en France, car ils cherchent la radicalisation et la guerre civile. »