Terminé
Régionales 2015: Estrosi règle ses comptes avec le FN et la famille Le Pen
LIVE•Revivez les négociations en attendant le second tour des élections régionales...B.D. et N.Beu.
- Le FN est arrivé en tête dans six régions sur 13 dimanche soir (Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, Centre-Val de Loire, Franche-Comté-Bourgogne)
- Manuel Valls a appelé à voter pour la droite en PACA, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et aussi en Aslace-Lorraire-Champagne-Ardenne, où le candidat PS refuse de se retirer.
- Nicolas Sarkozy, en revanche, continue sur la stratégie du «ni, ni» car il ne veut pas «d'arrangement dans le dos des électeurs».
16h25
Ce live est désormais terminé. Vous pouvez retrouver la suite des tractations de ce soir par ici. On saura notamment à 18h si Jean-Pierre Masseret (PS) se maintient dans le Grand Est.
16h18
Estrosi se fâche et se lâche contre le FN
Le candidat LR en Paca règle ses comptes politiques et personnels avec le Front national et la famille Le Pen.
« Depuis des années que je combats le @FN_officiel plus rien ne m’étonne venant d’eux. Après les mensonges @MLP_officiel sur l’UOIF 1/4 — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
« Après fausses rumeurs militants @FN_officiel sur l’une de mes deux filles prétendant que je l’aurais mariée en cachette à un islamiste 2/4 — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
« Aprés le tweet pitoyable et antisémite me reprochant de participer à une fête juive publié par @lepenjm qu’il a d’ailleurs vite retiré 3/4 — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
« .@lepenjm franchi nouveau pas dans l’ignoble, insinuant que mon père, aurait eu attitude douteuse pendant la guerre pic.twitter.com/GGmrsO9FCJ — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
« Je viens ici défendre honneur de ma famille & mon père insulté. Je n’accepte pas que clan Le Pen crache sur sa tombe pic.twitter.com/PGg68YFAt1 — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
« Mon père, a refusé d’être embrigadé dans STO, refusant de se soumettre aux nazis. Il a été arrêté Gestapo & emprisonné à Clermont-Ferrand. — Christian Estrosi (@cestrosi) December 8, 2015 »
La suite sur le compte Twitter de Christian Estrosi.
16h13
Le point de 16h13
Si vous avez manqué le début et que vous ne voulez pas reprendre ce live au commencement, on vous rappelle brièvement ce qu'il faut retenir de ce début de journée.
*Jean-Pierre Masseret (PS) ne veut pas se retirer dans le Grand Est, malgré les demandes répétées de tous les socialistes ou presque. Mais si 50% de ses colistiers l'abandonnent d'ici 18h, il ne pourra pas présenter sa liste.
*Dominique Reynié (LR-UDI-MoDem) se maintiendra bien au second tour. Le Parti radical demande tout de même à l’UDI de lui retirer son investiture.
*En région Paca, Christian Estrosi (LR) promet un « Conseil territorial » à la gauche pour qu'elle puisse « se prononcer sur la vie de la collectivité».
*Jean-Yves Le Drian (UG) n'ira pas au second tour avec les écolos. Sa liste d'union de la gauche ne fusionnera pas avec celle d'EELV.
15h42
Fusion sur l’île de la Martinique
Le député indépendantiste martiniquais Alfred Marie-Jeanne (MIM-REG) et le Républicain Yan Monplaisir (LR) sont tombés d’accord pour fusionner leur liste en vue du second tour des élections à l’Assemblée de Martinique. Les deux dirigeants se sont mis d’accord sur un « contrat de gestion de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) », selon l'AFP, qui cite des sources concordantes à Fort-de-France.
15h50
« Il faudra changer de politique », dit Hamon
Il « faudra changer de politique » au lendemain des élections régionales et la majorité actuelle « a failli manifestement » dans plusieurs domaines, a estimé mardi l’ancien ministre PS de l’Education, Benoît Hamon. « Le seul déni, s’il devait y en avoir un, c’est aujourd’hui vis-à-vis d’une situation où les gens sont légitimes à demander un changement de politique », a dit le député sur France 3. « Tout le monde, a-t-il ajouté, s’émeut du score du Front national et une fois l’élection passée, rien ne change. Alors, oui, au lendemain des élections régionales, il faudra changer de politique. »
15h42
Pour Estrosi, Maréchal-Le Pen est l'« ennemie des femmes »
Marion Maréchal-Le Pen a montré son visage « d’ennemie de femmes » lorsqu’elle a annoncé la suppression d’aides familiales pour des raisons idéologiques « sectaires », dénonce Christian Estrosi, en visite à Nice dans une association d’aide aux victimes de violences conjugales ou familiales. « Mme Le Pen se montre en ennemie des femmes, tout simplement. Vous avez d’un coté ceux qui sont les ennemis de la France et qui voudraient imposer aux femmes la loi de la charia, de l’autre vous avez une famille politique qui veut imposer aux femmes des démarches extrêmement discriminantes », a déclaré l’élu.
15h35
Reynié (LR) ne fait « aucune différence » entre PS et FN
Le candidat LR en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, arrivé en troisième position au premier tour, suit la ligne Sarkozy: l’ex-politologue ne voit « aucune différence » entre le PS et le FN et se maintient donc. Plus de détails dans l’article de notre journaliste à Montpellier Nicolas Bonzom.
15h21
La CGT appelle à « mettre en échec » le FN
Dans un communiqué, le premier syndicat français « appelle à mettre en échec partout le Front national sur ses prétentions électorales et ses objectifs politiques et sociaux ». « Le FN divise et met en opposition le monde du travail, et fait ainsi le jeu du patronat », dénonce la CGT. Selon elle, le programme du parti de Marine Le Pen est un « projet de régression sociale ». « Il menace les libertés durement conquises par les travailleurs, la liberté d’expression au travail comme dans la société, la liberté de la presse, ou encore la liberté de mobilisation et d’organisation », détaille la centrale.
15h16
Filippetti dénonce un « déni de défaite »
L’ancienne ministre critique le « déni de défaite » à gauche et à droite face au FN, dans une tribune au Monde datée de mercredi. La députée de Moselle estime en outre, dans ce texte, que le retrait des listes PS est « pour dimanche la seule issue, dans nos régions meurtries, notamment dans le Grand Est ». Selon elle, « la moitié du pays » est ignorée, « où le chômage de masse, où le sentiment d’abandon du monde ouvrier et du monde rural et des jeunes vient à renforcer la cohorte des électeurs du Front national ».
15h13
Lagarde ne comprend pas le PS
Le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, a jugé mardi « incompréhensible » que le PS ne se soit pas retiré entre les deux tours des élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté, « où le score de l’extrême droite fait planer une lourde menace » de victoire du FN. Alors que Jean-Christophe Cambadélis se rend ce soir en Bourgogne pour soutenir la candidate du PS Marie-Guite Dufay, Lagarde écrit dans un communiqué qu’il « espère qu’il en profitera pour clarifier la position du PS dans cette région ». « Il est en effet incompréhensible que la liste de Madame Dufay se maintienne alors qu’elle est arrivée en 3ème position avec près de 9 points de retard sur l’extrême droite », ajoute-t-il.
15h05
Masseret dément envisager un retrait, mais...
Décidément, dans l’Est, rien n’est clair. Alors que l’AFP indiquait plus tôt que la tête de liste PS « n’excluait pas un retrait » de sa liste en cas de multiplication des désistements, Jean-Pïerre Masseret a démenti lui-même y songer. Sur Europe 1, le socialiste assure qu'il « n’a aucunement l’intention de retirer » sa liste. « Je démens absolument » cette information, a-t-il ajouté. « Moi je suis pour le maintien de la liste, je ne reviendrai pas là-dessus, en revanche si une demande présentée collectivement par 50 % des membres de la liste est déposée en préfecture, je n’ai plus de liste. »
14h47
Pécresse fait de la sécurité sa priorité
Elle n’est pas encore élue et elle aura certainement besoin de voix à la droite de la droite pour y arriver. Mais Valérie Pécresse connaît déjà sa première mesure : la mise en œuvre d’une série de dispositions liées à la sécurité autour des lycées et des transports. Parmi les propositions qu’elle compterait faire voter, le renforcement de la vidéosurveillance dans les transports, l’autorisation de la descente des bus entre deux arrêts la nuit, la sécurisation autour des lycées ou encore la mise en place de clôtures de sécurité dans tous les établissements.
14h41
« Quand il y a le feu, il faut parfois réagir »
Gérard Onesta, chef de file de la liste EELV-Front de gauche en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a justifié sa fusion avec la liste socialiste. « Je crois que là, il faut différencier la médecine d’urgence. Quand il y a le feu, il faut parfois réagir », a-t-il déclaré sur RMC. « Et là, dans l’entre-deux tours, barrage au Front national… Dans ma région, on connaît Béziers, on n’a pas envie de faire Béziers puissance mille », a-t-il argumenté.
14h30
La tête de liste EELV appelle à voter Richert
Notre journaliste Floréal Hernandez rapporte sur Twitter que Sandrine Bélier appelle à voter pour le candidat de la droite dans le Grand Est. Malgré le maintien du candidat de la gauche.
« Avec "émotion", @sandrinebelier appelle à voter @Richert2015 au 2nd tour. Cc @20Minutes @20minutesstras — Floreal Hernandez (@floreal_hdez) December 8, 2015 »
14h00
Chassaigne (Front de Gauche) voterait pour la droite « sans hésiter » face au FN
André Chassaigne, le chef de file du Front de gauche à l’Assemblée nationale, a déclaré ce mardi que sil devait « choisir entre une liste FN et une liste Les Républicains, avec Bertrand [dans le Nord] ou quelqu’un d’autre, je voterais les Républicains sans hésiter », tout en regrettant le choix « unilatéral » du Parti socialiste de retirer ses listes.
Le résultat des régionales est un « choc terrible » qui nous « interpelle tous », a estimé le député du Puy-de-Dôme lors d’un point presse. « Au Front de gauche, nous avons eu un manque de lisibilité, il n’y avait pas deux régions où nous avions les mêmes alliances ni le même discours. C’était un méli-mélo incroyable », a-t-il admis.
13h50
Des tribunaux d’instance et commissariats débordés par les demandes de procuration
En Île-de-France, l'abstention a atteint 54,10% au premier tour des régionales, quatre points au-dessus du niveau national. De nombreux citoyens ont finalement décidé de faire les démarches pour s’exprimer lors du second tour. Si le ministère de l’intérieur, contacté par 20 Minutes, est dans l’incapacité d’indiquer le nombre de procurations établies pour les élections régionales, ni « l’ampleur du phénomène » entre les deux tours, sur le terrain, les autorités compétentes se disent, elles, débordées. En témoigne ce reportage dans Paris de notre journaliste Romain Lescurieux.
Des tribunaux d’instance et commissariats débordés par les demandes de procuration
13h40
Wallerand de Saint-Just dévoile son affiche pour le second tour
La tête du FN en Île-de-France se présente comme le « vrai vote utile » sur ses affiches élaborées pour le second tour des régionales. Au premier tour, sa liste a recueilli 18,41 % des voix.
Au second tour, il compte sur le report des voix de certains sympathisants de Nicolas Dupont-Aignan. « Il est clair qu’une bonne partie des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan [qui a refusé de fusionner, malgré ses 6,56 % des voix, et n’a pas donné de consigne de vote, ndlr] viendront vers moi », a-t-il estimé lors d’une conférence de presse ce mardi. Il a aussi appelé les abstentionnistes à la « nécessité absolue de se mobiliser, compte tenu des dangers que font peser sur la région la fausse gauche et la fausse droite ».
« "Notre nouvelle affiche en IdF : dimanche, le vrai vote utile c’est le bulletin @FN_officiel !" #IDFBleuMarine pic.twitter.com/wRosIs9VmM — W. de SAINT JUST (@wdesaintjust) December 8, 2015 »
13h20
Fusionner les listes demande « des heures de négociations et beaucoup de café »
Les listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages au premier tour des régionales peuvent fusionner avec celles se maintenant au second tour (à 10 %). Le compte à rebours a commencé et les partis ont jusqu’à 18 heures ce mardi pour déposer des listes communes. Pour sélectionner les candidats, trouver un accord sur les programmes, il faut de longues heures de négociations et… beaucoup de café. Notre journaliste Thibaut Le Gal vous donne le mode d’emploi d’une bonne union :
Fusionner les listes demande « des heures de négociations et beaucoup de café »
13h04
Christian Paul lui conseille de se taire
Le chef de file des députés frondeurs socialistes, Christian Paul, estime que Manuel Valls ne devait pas cette semaine « abuser de son expression » qui « souvent divise la gauche » et « fait monter le FN ». « Les Français qui font encore confiance à la gauche, et il y en a, ils souhaitent qu’un gouvernement de gauche fasse une politique de gauche », a-t-il explicité devant la presse. « Dans cette semaine, le Premier ministre ne doit pas abuser de son expression, parce que souvent elle divise la gauche, et elle fait monter le FN », selon Christian Paul.
12h59
Valls défend le front républicain
«Personne ne peut comprendre qu’on puisse favoriser la victoire de [Florian] Philippot » dans le Grand Est, assure Manuel Valls, en référence au maintien de Jean-Pierre Masseret. Après avoir invité « chacun à la mobilisation » et affirmé que « l’important, c’est de se rassembler et de mobiliser les abstentionnistes » car des victoires sont « toujours possibles dans 9 régions » sur 13, le Premier ministre a considéré que le premier tour du scrutin a montré « un petit sursaut dû au contexte » post-attentats et qu'« il faut un autre sursaut dimanche » au second tour, selon des propos rapportés par des participants à la réunion des députés PS devant laquelle il s’exprimait.