Selon les premiers sondages sortis des urnes, Le FN Louis Aliot dépassera les 30 % des suffrages à l’issue du premier tour, en Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées, arrivant largement en tête du scrutin. Pour donner une idée de l’ampleur du séisme, le FN faisait 12,67 % en Languedoc-Roussillon en 2010 et ne passait pas la barre des 10 % en Midi-Pyrénées.

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Les tractations commencent à gauche

Mais la vraie surprise, c’est la deuxième place de la socialiste Carole Delga (PS-PRG-MRC-GE) qui frôle les 25 % des voix alors qu’elle était donnée systématiquement troisième dans les sondages, derrière le candidat de la droite et du centre, Dominique Reynié. Ce dernier est donné aux alentours de 19 %, très loin donc derrière Carole Delga, ce qui sonne comme une véritable déroute pour son camp.

« #Regionales2015 #LRMP On dirait qu’à droite l’électorat a préféré voter #FN plutôt que @lesRepublicains. Merci à #Sarkozy pour la porosité ? — François Carbonnel (@FrancoisCarbo) December 6, 2015 »

A gauche de la gauche, l’écologiste Gérard Onesta flirte avec la barre des 10 %. Il était prêt à rencontrer Carole Delga dès dimanche soir. « Il faut additionner nos forces, sans faire croire que nous sommes d’accord sur tout, ce serait ridicule », a-t-il déclaré, espérant une représentation de sa liste conforme au rapport de forces sorti des urnes.

Quant à Philippe Saurel, le maire divers gauche de Montpellier, parti en électron libre, ses 5 % ne lui permettent pas d’exiger grand-chose. « Je ne suis pas propriétaire des voix des citoyens », a-t-il indiqué, en attendant que ses colistiers se prononcent ce lundi pour une consigne officielle.

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Une triangulaire et des appels au rassemblement

Au bilan, dans cette méga région, la gauche pèse environ 40 % des suffrages. « Je mesure le poids de ma responsabilité et je m’engage solennellement au rassemblement le plus large », a lancé Carole Delga qui fait plus que jamais figure de favorite.

Car, c’est une triangulaire Aliot-Delga-Reynié qui s’annonce. Dominique Reynier fait mine d’y croire encore. Louis Aliot s’affiche lui très confiant. Il a aussi appelé à un large rassemblement, jugeant « la défaite du parti socialiste possible, souhaitable, et salutaire ». Mais il ne semble pas disposer des réserves de voix susceptibles de le mener à la victoire.