«Jacques est un brillant chirurgien. Il aurait pu se contenter d'être reconnu, mais il est animé par la volonté de ne jamais se reposer sur ses lauriers. » Lui-même cardiologue, Patrick Souteyrand est un ami d'internat de Jacques Domergue (UMP), bluffé par la capacité de « remise en question » de la tête de liste de « Ici, c'est Montpellier » (UMP, UDI, MoDem, Debout la République).

Vainqueur de Frêche

De Rivesaltes, théâtre d'une enfance sur les terrains de rugby, à son départ pour un an à San Diego, le directeur de l'ICM (Institut contre le cancer) n'a eu de cesse de repousser ses limites. « Le mandat de maire, c'est bon pour un chirurgien. C'est du concret, explique le Catalan, à Montpellier depuis ses 18 ans (il en a 60). Que tu opères un cancer ou que tu débouches une canalisation, tu rends service à la population. J'ai une capacité à faire. Quand on me pose un problème, je le traite immédiatement. » La politique, Jacques Domergue y est entré, poussé par Jacques Blanc (alors président de la région), en 2002. « Je savais que je basculerai sur autre chose à 50 ans, sans savoir quoi. Il m'a dit :»J'ai besoin de toi pour battre Frêche«. » A la surprise générale, il avait gagné la 1re circonscription avant un second mandat sur la 2e en 2007. Battu par Hélène Mandroux (PS) aux municipales en 2008, il est aujourd'hui crédité de 23 à 28 % d'intentions de vote au 1er tour. « Je suis prêt à endosser les habits de maire. Le projet que je présente est fait de raison et d'audace. »