MUNICIPALESToulouse: Un vrai arsenal de campagne

Toulouse: Un vrai arsenal de campagne

MUNICIPALESLe challenger UMP Jean-Luc Moudenc dégaine ses propositions en matière de sécurité...
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Des policiers municipaux aux effectifs renforcés de retour sur le terrain après minuit et une généralisation des caméras de vidéoprotection. Voilà les deux piliers du programme du candidat Jean-Luc Moudenc (UMP) en matière de sécurité. Celui qui perdrait toute chance de reconquérir le Capitole si le FN dépassait les 10 % au 1er tour et provoquait une triangulaire, fait de «la sécurité, de la tranquillité publique et la lutte contre les incivilités» une «priorité» du mandat municipal à venir.

Durcissement pour les SDF

L'ex-édile prône le «pragmatisme», par opposition au «dogmatisme de l'équipe sortante qui considère que la sécurité relève des compétences de l'Etat». Jean-Luc Moudenc ne jetterait cependant pas tout aux orties. Il conserverait l'Office de la tranquillité, «mais en lui donnant une vraie dimension opérationnelle». Pour cela, la police municipale sera dotée de «brigades d'intervention rapides capables d'intervenir en trois minutes sur tout le territoire communal». Un dispositif pour lequel le candidat prévoit d'embaucher 150 agents supplémentaires en trois ans, contre 170 actuellement. Concernant les caméras, qui seraient déployées d'abord en centre-ville puis dans les quartiers, Jean-Luc Moudenc voudrait voir leur nombre passer de 17 à environ 200. «Il y en a 288 à Montpellier et 239 à Lyon», précise-t-il. L'ensemble de ces nouveaux moyens humains et techniques coûterait 5 millions d'euros par an.

Parmi les autres propositions, le challenger veut mettre fin «à la passivité en matière de mendicité agressive». Il souhaite aussi supprimer la vaccination gratuite des chiens de SDF. Il considère que la mesure attire des sans-abri dans la Ville rose.

■ Des arrêtés spécifiques contre la prostitution

Comme à Albi ou à Lyon, Jean-Moudenc se dit prêt, s'il est élu, à prendre des arrêtés spécifiques contre «les excès de la prostitution quand celle-ci porte atteinte à la tranquillité publique». Un maire peut en effet interdire la prostitution dans des secteurs précis et pour des périodes limitées. Le candidat cite les quartiers des Chalets, des Ponts-Jumeaux, du Raisin ou des Minimes où les riverains se plaignent régulièrement.