ECONOMIEAlstom: GE a fait une offre à plus de 12 milliards, la cotation reprend

Alstom: GE a fait une offre à plus de 12 milliards, la cotation reprend

ECONOMIELa cotation en Bourse d'Alstom reprend ce mercredi au lendemain ...
Le logo d'Alstom
Le logo d'Alstom - Sébastien Bozon AFP
M.P. avec AFP

M.P. avec AFP

La cotation en Bourse d'Alstom reprend ce mercredi au lendemain du conseil d'administration qui s'est prononcé mardi soir pour l'offre de l'américain General Electric, en concurrence avec l'allemand Siemens pour reprendre la branche énergie du fleuron industriel français.


Le groupe français a reçu une offre ferme de General Electric de 12,35 milliards d'euros pour sa branche énergie, selon un communiqué et l'offre a été accueillie «positivement» précise le texte. Pour autant, Alstom se réserve le droit de répondre à d'autres offres non sollicitées et le groupe assure qu'il donnera à Siemens un «accès équitable à l'information» pour une éventuelle offre ferme.

Enfin, le communiqué précise qu'un comité indépendant procédera d'ici à fin mai à un «examen approfondi» de l'offre, ouvrant une période d'un mois qui liera le groupe américain et pendant laquelle le Français n'aura pas le droit de démarcher d'autres acquéreurs potentiels, même s'il pourra examiner toute proposition alternative qui lui sera faite.

Le gouvernement est entré dans le jeu

La bataille pour la branche énergie d'Alstom, qui représente près de trois quarts des activités du groupe, s'était intensifiée mardi avec l'annonce par Siemens d'une offre de rachat concurrente de celle de son rival américain.

Il avait marqué manifesté son intérêt dimanche, quelques jours après la révélation de discussions avancée entre GE et Alstom, qui fabrique notamment des TGV, des turbines pour centrales électriques et des éoliennes.

L'industriel allemand, qui n'a pas souhaité la détailler tant qu'il n'aura pas eu accès aux comptes de sa cible, avait aussi posé comme condition qu'Alstom «lui accorde la permission de s'entretenir avec sa direction pendant une période de quatre semaines».

Le gouvernement français, qui a placé la lutte contre le chômage et la désindustrialisation au coeur de son projet politique, a de nouveau tenté de peser dans le dossier, après s'y être invité dès le week-end, avec la volonté de défendre l'emploi des quelque 9.000 salariés français de la division énergie, soit près de la moitié des effectifs d'Alstom dans l'Hexagone.