ECONOMIEPremière plainte en France pour «obsolescence programmée»

Première plainte en France pour «obsolescence programmée»

ECONOMIEPlusieurs fabricants d'imprimantes sont visés...
Des imprimantes de plusieurs fabricants (illustration).
Des imprimantes de plusieurs fabricants (illustration). - Neil Godwin / Future Pu/REX/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Halte aux imprimantes impossibles à réparer. Plusieurs fabricants, dont notamment le japonais Epson, sont visées par une plainte pour « obsolescence programmée » lancée et annoncée lundi par une association spécialisée qui présente ces poursuites comme les premières en France depuis l’adoption d’une loi sur le sujet en 2015.

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« L’association Halte à l’Obsolescence Programmée (HOP) a déposé ce jour une plainte en obsolescence programmée et tromperie auprès du Procureur de la République de Nanterre », a-t-elle annoncé dans un communiqué, précisant viser l’américain HP Inc. ainsi que les japonais Canon, Brother et « en particulier » Epson. « Il s’agit de la première action judiciaire française sur le fondement du délit d’obsolescence programmée », dit HOP, accusant les fabricants concernés de raccourcir « délibérément » la durée de vie des imprimantes et des cartouches.

Loi passée en 2015

La loi française sanctionne théoriquement depuis 2015 « l’obsolescence programmée », qui désigne la volonté supposée de certains industriels de fabriquer des produits à la durée de vie limitée dans le temps. Mais, dès l’adoption de cette loi, les juristes soulignaient la difficulté à prouver une telle volonté, d’autant que la réalité de l’obsolescence programmée est loin de faire l’objet d’un consensus scientifique.

Malgré cela, le Parlement européen a demandé cet été à la Commission de légiférer sur le sujet, celle-ci restant évasive sur ses intentions.