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Incidents chez Air France: La compagnie «dément» envisager 5.000 suppressions de postes après 2017
EN DIRECT•Revivez en direct tous les événements de la journée de mardi après les violences qui ont émaillé le comité d'entreprise d'Air France, lundi...Vincent Vanthighem
François Hollande a dénoncé, ce mardi, les «violences inacceptables» qui ont émaillé le comité extraordinaire d'entreprise d'Air France, lundi. Plusieurs membres de la compagnie ont été violemment pris à partie par des manifestants après que la direction a confirmé un plan de restructuration menaçant 2.900 emplois à l'horizon 2016. Nos articles pour tout savoir :
- Hollande craint pour «l'image de la France»
- Manuel Valls se rend au siège d'Air France
- Le cas Air France fait la une de la presse étrangère
- Analyse: «La compagnie n'a jamais été aussi divisée»
- Interview: C'est ce qu'on appelle «la négociation collective par l'émeute»
- Video: Une employée ignorée par ses dirigeants émeut le Web
20h33
Fin du Live
Ce Live est désormais terminé. Merci de nous avoir suivis. Voici les points de la journée à retenir.
- Le parquet de Bobigny a annoncé avoir ouvert une enquête en flagrance suite aux violences qui ont émaillé le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France
- Au siège de la compagnie aérienne, Manuel Valls a dénoncé, à son tour, les violences de lundi. « Ces agissements sont l’œuvre de voyous. Il faut une condamnation sans ambiguïté.
- Le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies a appelé mardi à des « poursuites pénales » et a de nouveau souhaité « la reprise du dialogue
- François Hollande a assuré lui qu’il ne s’en prendrait « jamais aux (corps) intermédiaires », en réplique aux déclarations de son prédécesseur Nicolas Sarkozy parlant de « chienlit ». Manuel Valls a évoqué un « mot dangereux ».
- Le Canard enchaîné, dans son édition à paraître mercredi, affirme que le plan annoncé lundi par Air France « sera suivi, après 2017, d’une autre saignée, qui, elle, portera sur 5.000 suppressions d’emplois »
19h45
« Chacun doit faire un pas vers l’autre » (PS)
La direction et les syndicats d’Air France doivent désormais « chacun faire un pas vers l’autre », a déclaré mardi Juliette Méadel, porte-parole du PS, en qualifiant d'« inacceptables » les incidents de lundi qui mériteraient des « regrets » du côté syndical.
19h30
Air France « dément » envisager 5.000 suppressions de postes de plus après 2017
La direction d’Air France a « démenti » mardi auprès de l’AFP des informations de presse faisant état d’un « plan » de 5.000 suppressions de postes après 2017, s’ajoutant aux 2.900 envisagés dans son plan de restructuration. Le Canard enchaîné, dans son édition à paraître mercredi, affirme que le plan annoncé lundi « sera suivi, après 2017, d’une autre saignée, qui, elle, portera sur 5.000 suppressions d’emplois ». Le journal satirique s’appuie sur « des documents que n’auraient pas dû recevoir certains syndicalistes ».
17h22
Vidalies appelle à des « poursuites pénales » et à la reprise du dialogue
Le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies a appelé mardi à des « poursuites pénales » et a de nouveau souhaité « la reprise du dialogue ». « La seule réponse possible (est) qu’il y ait des poursuites pénales car nous sommes en dehors totalement du champ de l’action syndicale », a réagi Alain Vidalies, interrogé à l’Assemblée nationale par le député (UDI) Bertrand Pancher.
16h03
Valls reproche à Sarkozy de parler de « chienlit », un mot « dangereux »
La chienlit, (...) la remise en cause permanente des corps intermédiaires, des syndicats, de l'indépendance de la justice, de ce qui fonde même la démocratie, ce mot chienlit, l'expression qui a été aussi la vôtre, comme celle de Nicolas Sarkozy, sont des mots dangereux", a dit le Premier ministre en réponse à une interpellation du député Les Républicains Alain Chrétien.
13h00
Les incidents à Air France, « c’est la chienlit », selon Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy a estimé mardi devant les députés Les Républicains que les incidents à Air France marquaient « la chienlit, le délitement de l’Etat », selon des propos rapportés par plusieurs parlementaires. « Nous ne sommes pas en 1793. Nous ne pouvons pas accepter que deux dirigeants soient au bord de se faire lyncher par des hommes en tenue de syndicaliste, avec des syndicats qui ont pignon sur rue et qui ont tous appelé à voter pour François Hollande en 2012 », s’est emporté l’ancien chef de l’Etat.
12h40
C’est ce qu’on appelle « la négociation collective par l’émeute»
Alors que les violences contre des membres de la direction d’Air France commises ce lundi par certains salariés du groupe ont fortement fait réagir la classe politique, 20 Minutes a interrogé Stéphane Sirot historien spécialiste des mouvements sociaux qui nous explique les mécanismes qui font basculer certains conflits sociaux dans de tels débordements. Une interview à lire ici.
12h27
Marion Maréchal Le Pen se dit «choquée»
Invité dans l'émission «Les Grandes Gueules» sur RMC, Marion Maréchal Le Pen s'est dite, ce mardi, «choquée que la police n'intervienne pas pendant le lynchage des dirigeants».
« .@Marion_M_Le_Pen : "J'ai été choquée que la police n'intervienne pas pendant le lynchage des dirigeants d'#AirFrance." #GGRMC — Front National (@FN_officiel) October 6, 2015 »
Au passage, la députée (FN) du Vaucluse assure qu'il faut «garder une grande compagnie aérienne en France».
12h21
« Le syndicat des pilotes doit prendre ses responsabilités »
Appelant à une solution au conflit par le dialogue, Manuel Valls a également rappelé que chacun devait prendre ses responsabilités. « J’en appelle au syndicat des pilotes, notamment », a-t-il assuré.
Analyse : « La compagnie n’a jamais été aussi divisée »
Depuis le début du conflit, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) est régulièrement pointé du doigt. Notre journaliste, Laure Cometti, vous explique pourquoi les pilotes sont accusés par les autres catégories de personnels d’Air France de bloquer le dialogue et de ne pas consentir à des efforts. C’est à lire ici.
12h19
Le Premier ministre craint aussi pour l'image de la France
Manuel Valls a rappelé qu'il revenait tout juste d'un voyage au Japon et que l'image de la France était en train de s'améliorer. «Mais les images [des violences à Air France] ont fait le tour du monde et elles mal à notre pays.»
12h16
«Ces agissements sont l'œuvre de voyous», assure Manuel Valls
Au siège de la compagnie aérienne, le Premier ministre a dénoncé, à son tour, les violences de lundi. «Ces agissements sont l'œuvre de voyous. Il faut une condamnation sans ambiguïté. Quand on s'attaque physiquement à des hommes, quand on cherche à les humilier, ça rien à voir avec les difficultés d'une entreprise».
11h58
Le conseiller social de Valls devrait devenir DRH d'Air France
Gilles Gateau, le directeur de cabinet adjoint et conseiller social de Manuel Valls, Gilles Gateau, devrait prochainement quitter Matignon pour devenir directeur des ressources humaines d'Air France, selon plusieurs sources concordantes contactées ce mardi.
Ce départ, qui n'a pas encore été officialisé, s'est négocié avant la nouvelle crise à la compagnie et l'agression lundi de membres de la direction, dont l'actuel DRH, et n'en est donc pas la conséquence, a assuré une source proche du Premier ministre.
11h52
Le cas Air France fait la une de la presse étrangère
Toujours prompts à épingler la capacité des Français à faire grève, de nombreux journaux étrangers n'ont pas hésité, ce mardi, à mettre en une des photos de Xavier Broseta et de Pierre Plissonnier, respectivement DRH et vice-président d'Air France qui se sont fait arracher leurs chemises, lundi, par les manifestants.
A lire : La revue de presse étrangère sur Air France
11h47
Les agresseurs seront licenciés, assure un porte-parole d'Air France
Selon la radio RTL, la direction d'Air France estime que les agresseurs sont bien des salariés d'Air France. Un porte-parole précise que, dès lors que ceux-ci seront identifiés, leurs badges d'accès leur seront retirés et des procédures de licenciement engagées.
11h45
Manuel Valls est au siège de la compagnie
A peine rentré du Japon, Manuel Valls s'est rendu, ce mardi matin, au siège de la compagnie aérienne. Il doit notamment y rencontrer les membres de la direction ainsi que les personnes qui ont subi des violences lundi.
11h41
François Hollande craint pour «l'image de la France»
Depuis Le Havre (Seine-Maritime) où il visitait l'Ecole nationale supérieure maritime, le président de la République a dénoncé des «violences inacceptables» qui peuvent avoir des « conséquences sur l’image, sur l’attractivité » de la France.
« Il faut un dialogue social apaisé. S'il est interrompu par des violences inacceptables, cela a des conséquences sur l'attractivité du pays. — François Hollande (@fhollande) October 6, 2015 »
« Ça compte, le dialogue social. Et quand il est interrompu par des violences, des contestations qui prennent des formes inacceptables, on voit ce que ça peut avoir comme conséquences sur l’image, sur l’attractivité » du pays.
11h36
Le parquet de Bobigny ouvre une enquête judiciaire
Le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a annoncé, ce mardi, avoir ouvert une enquête en flagrance suite aux violences qui ont émaillé le comité central d’entreprise (CCE) d’Air France, lundi.
Les faits : Sept blessés lors du comité d’Air France
La compagnie aérienne a porté plainte lundi soir pour « dégradations » et « entrave au déroulement du CCE », a déclaré le parquet. Un porte-parole de la direction d’Air France a précisé que cette plainte visait aussi des faits de « violences aggravées ».