EUROPELa zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec au-delà du 30 juin

La zone euro refuse de prolonger le plan d'aide grec au-delà du 30 juin

EUROPELa tension est montée d’un cran ce samedi à Bruxelles, au lendemain de l’annonce par la Grèce de la tenue d’un référendum sur le plan d’aide au pays…
Claire Planchard

Claire Planchard

La pression est maximale sur le gouvernement d’Alexis Tsipras. Au lendemain du coup de théâtre de l’annonce de la tenue d’un référendum le 5 juillet pour valider les conditions de ses créanciers (zone euro, BCE, FMI), la Grèce se trouve au pied du mur.

Pas de délai supplémentaire

Les ministres des Finances de la zone euro ont refusé ce samedi de prolonger une nouvelle fois le programme d’aide grec au-delà du 30 juin, ce que réclamait Athènes.

A son arrivée ce samedi à la réunion de l’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis avait déclaré vouloir demander à l’Eurogroupe de prolonger de quelques semaines le plan d’aide dont elle bénéficie en raison de la convocation d’un référendum dans huit jours : « Nous allons leur proposer que, dans ces circonstances, il y ait une prolongation de quelques semaines pour permettre au peuple d’être entendu », avait-il annoncé. « Ensuite, nous nous engageons, en tant que gouvernement, à faire tout ce que nous diront les électeurs », avaitt-il ajouté.

A son arrivée ce samedi à la réunion de l’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis avait déclaré vouloir demander à l’Eurogroupe de prolonger de quelques semaines le plan d’aide dont elle bénéficie en raison de la convocation d’un référendum dans huit jours : « Nous allons leur proposer que, dans ces circonstances, il y ait une prolongation de quelques semaines pour permettre au peuple d’être entendu », avait-il annoncé. « Ensuite, nous nous engageons, en tant que gouvernement, à faire tout ce que nous diront les électeurs », avaitt-il ajouté.

La porte fermée aux discussions ?

Mais l’annonce fracassante d’un tel référendum - après des mois de négociation et à la veille d’une réunion de l’Eurogroupe qui devait être décisive pour permettre au pays d’honorer ses remboursements- a provoqué la colère des membres de la zone euro.

La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d’organiser un référendum sur les demandes des créanciers « ferme la porte à la poursuite des discussions », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d’autres partisans d’une ligne dure de la zone euro, pour qui la Grèce « a mis fin aux discussions de manière unilatérale ».


A son arrivée ce samedi à la réunion de l’Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis avait déclaré vouloir demander à l’Eurogroupe de prolonger de quelques semaines le plan d’aide dont elle bénéficie en raison de la convocation d’un référendum dans huit jours : « Nous allons leur proposer que, dans ces circonstances, il y ait une prolongation de quelques semaines pour permettre au peuple d’être entendu », avait-il annoncé. « Ensuite, nous nous engageons, en tant que gouvernement, à faire tout ce que nous diront les électeurs », avaitt-il ajouté.

La porte fermée aux discussions ?

Mais l’annonce fracassante d’un tel référendum - après des mois de négociation et à la veille d’une réunion de l’Eurogroupe qui devait être décisive pour permettre au pays d’honorer ses remboursements- a provoqué la colère des membres de la zone euro.

La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d’organiser un référendum sur les demandes des créanciers « ferme la porte à la poursuite des discussions », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d’autres partisans d’une ligne dure de la zone euro, pour qui la Grèce « a mis fin aux discussions de manière unilatérale ».


La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d’organiser un référendum sur les demandes des créanciers « ferme la porte à la poursuite des discussions », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d’autres partisans d’une ligne dure de la zone euro, pour qui la Grèce « a mis fin aux discussions de manière unilatérale ».


La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d’organiser un référendum sur les demandes des créanciers « ferme la porte à la poursuite des discussions », a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

Un jugement partagé par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble et d’autres partisans d’une ligne dure de la zone euro, pour qui la Grèce « a mis fin aux discussions de manière unilatérale ».

pour qui la Grèce « a mis fin aux discussions de manière unilatérale ».

L’Eurogroupe a mis sa menace à exécution : le plan d’assistance financière de la Grèce va prendre fin le 30 juin, a annoncé son président Jeroen Dijsselbloem lors d’une conférence de presse. Les ministres des Finances, à l’exception du ministre grec Yanis Varoufakis, vont « se réunir immédiatement pour discuter des conséquences » de cette décision.

Dans ce contexte, la perspective d’un défaut de paiement se rapproche dangereusement : Athènes n’a plus que trois jours pour rembourser au Fonds monétaire international un prêt de quelque 1,5 milliard d’euros. En Grèce, les citoyens continuaient à se ruer vers les distributeurs de billets et la menace d’une panique bancaire planait.

La Grèce « continue de se battre pour qu’il y ait un accord »

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a jugé que « le refus d’une extension entamera certainement la crédibilité de l’Eurogroupe comme union démocratique et je crains que le préjudice ne soit permanent », ajoutant que la Grèce « continue de se battre pour qu’il y ait un accord au dernier moment d’ici à mardi ».

« Democracy deserved a boost in euro-related matters. We just delivered it. Let the people decide. (Funny how radical this concept sounds!) — Yanis Varoufakis (@yanisvaroufakis) June 26, 2015 »

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé samedi une réunion de son conseil des gouverneurs. Un conseil qui réunit les six membres du directoire de l’institution et les 19 gouverneurs des banques centrales des pays de la zone euro, et prend, entre autres, les décisions sur le maintien à flot des banques grecques au moyen de prêts d’urgence. Une telle réunion aura, a déclaré à l’AFP une source bancaire, « vraisemblablement » lieu dimanche et se déroulera probablement au téléphone.