On le sait, les événements politiques dans un pays ont des répercussions économiques à l'échelle internationale. Exemple concret avec la Grèce, qui est retombée ce lundi dans une grave crise politique avec l'échec de l'élection du président par le Parlement. Cette instabilité a poussé lundi les investisseurs internationaux à privilégier des obligations à dix ans de la France et de l'Allemagne, au détriment de celle de la Grèce.

Privilégier la sécurité au rendement

Peu avant 14h30, le taux d'emprunt allemand à dix ans est descendu à 0,554% sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise, contre 0,589% à sa dernière clôture. Celui de la France est tombé à 0,841% (contre 0,857%). Parallèlement, le taux d'emprunt de la Grèce connaissait une franche remontée et évoluait à 9,608% contre 8,501% mercredi à la clôture -le marché était fermé depuis pour la pause de Noël.

Pour les investisseurs, ces placements apparaissent plus sûrs que ceux de la Grèce, où des législatives anticipées ont été convoquées, qui pourraient déboucher sur l'arrivée au pouvoir du parti de gauche radicale Syriza.