L'activité du secteur privé en novembre revue à la baisse

L'activité du secteur privé en novembre revue à la baisse

L'activité du secteur privé en France au mois de novembre a ...
© 2014 AFP

© 2014 AFP

L'activité du secteur privé en France au mois de novembre a été revue à la baisse, a annoncé mercredi la société Markit, qui estime désormais que sa contraction s'est accentuée par rapport à octobre, alors qu'elle estimait initialement qu'elle avait ralenti.

L'indice PMI des directeurs d'achat de Markit pour novembre s'est établi à 47,9 points selon l'estimation finale du cabinet, contre 48,2 points en octobre, alors que dans son estimation provisoire dite flash, publiée le 20 novembre, il ressortait au contraire en légère amélioration, à 48,4 points.

Il s'éloigne ainsi encore plus du niveau crucial de 50 points, qui sert de démarcation entre une contraction ou au contraire une croissance de l'activité, dans la méthodologie de Markit.

Cet indice dit composite (car il rassemble des données à la fois dans l'industrie manufacturière et dans le secteur des services), a été établi en interrogeant des entreprises françaises sur l'évolution de leur activité.

De même, l'indice PMI des services en France a subi un traitement identique : il s'établit désormais à 47,9 points en novembre, en nette dégradation par rapport à octobre (48,3 points), et également à un plus bas depuis neuf mois.

«Les données PMI de novembre mettent en évidence un renforcement de la contraction dans le secteur des services français. La conjoncture restant également difficile dans l’industrie manufacturière, les mauvaises performances du secteur privé devraient peser sur le niveau du PIB au quatrième trimestre», a résumé Jack Kennedy, économiste chez Markit.

«Si les perspectives d’activité des prestataires de services se redressent par rapport au mois dernier et affichent leur plus haut niveau depuis mars, elles restent néanmoins très inférieures à leur moyenne historique (16 ans d’enquête). Le renforcement de la confiance dans le secteur des services n'est donc guère susceptible d'alimenter l'espoir d'une amélioration prochaine de l'économie française», a-t-il ajouté.

De son côté, l'Insee avait annoncé le 14 novembre que le produit intérieur brut français avait progressé de 0,3% au troisième trimestre, un chiffre un peu meilleur que prévu, après une stagnation au premier trimestre et un repli de 0,1% au deuxième. L'institut statistique de référence, comme le gouvernement français, tablent sur une croissance de 0,4% pour l'ensemble de l'année 2014.

Cet article est réalisé par Journal du Net et hébergé par 20 Minutes.