Le commerce en ligne continue sa poussée, mais le panier moyen chute

Le commerce en ligne continue sa poussée, mais le panier moyen chute

AFP

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Le commerce en ligne a continué de progresser au premier trimestre, enregistrant une hausse de 14% de son chiffre d'affaires, même si le panier moyen par acheteur recule à un niveau historiquement bas, annonce jeudi la fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).

Sur les trois premiers mois de 2012, le montant des ventes sur internet atteint 12,1 milliards d'euros, soit 14% de hausse.

Cette progression est portée par l'augmentation du nombre de transactions (+20%) et des acheteurs en ligne (+5%), notamment chez les plus de 65 ans (+27%). Dans le même temps, le nombre de sites marchands continue également de progresser (+18%).

Avec près de 19.000 nouveaux sites de vente en ligne crées ces douze derniers mois, la France compte désormais 120.000 sites de e-commerce actifs, indique la Fevad.

Déjà en baisse en 2013

Fin 2012, l'Hexagone comptait 31,7 millions d'acheteurs en ligne (+5% à fin novembre), et 117.500 sites marchands actifs (+17%). Les ventes se sont élevées l'an dernier à 45 milliards d'euros (+19%, après +22% en 2011).

Le e-commerce représente environ 8% de l'ensemble du commerce de détail en France. Pour 2013, la Fédération anticipe une nouvelle hausse globale des ventes de 18%.

Néanmoins en raison de la baisse du pouvoir d'achat, le panier moyen par transaction ne cesse de diminuer.

Après un recul de 3% en 2012, le premier trimestre 2013 voit le montant des achats baisser à nouveau de 4%, à 85 euros.

Cela «constitue le montant le plus bas jamais enregistré», indique la Fevad, rappelant que le montant moyen des commandes sur internet a perdu près de 8% ces deux dernières années.

Les e-commerçants restent toutefois optimistes, escomptant à 74% une hausse de leurs ventes cette année, selon le dernier sondage Fevad publié en mars.

En effet, la baisse du montant moyen d'achat reste pour l'instant toujours compensée par l'augmentation de la fréquence des commandes, qui atteint un niveau «record». Celle-ci passe de 4,8 à 5,5 achats par trimestre et par cyber-acheteur, pour un montant total moyen de 467 euros, contre 427 euros au premier trimestre 2012.