À Paris, chacun cherche les chats

À Paris, chacun cherche les chats

promen'art
laurent bainier

laurent bainier

En ville, les chats les plus gros ne sont pas toujours les plus simples à repérer. Ceux de Thoma Vuille ont beau être jaunes, souvent ailés, toujours souriants, on peine parfois à les trouver. « Je les peint en pensant à l'endroit d'où on pourra les voir, explique l'artiste. Rien n'est laissé au hasard. »
S'il en a « posé » un peu partout dans le monde, de Dakar à São Paulo, en passant par Nogent-sur-Vernisson, le papa de M. CHAT a fait des façades et des cheminées parisiennes son terrain de jeu préféré. Les cinq œuvres que nous vous présentons ci-dessus sont toutes situées dans le centre de la capitale. Effacées au gré d'un ravalement ou conservés par des ouvriers passionnés, elles ont toutes une petite place dans la tête de Thoma Vuille et une grande dans le livre M. CHAT (éditions Altenatives)*.
Pour ceux qui n'aiment ni les livres ni les promenades, Thoma Vuille expose ce week-end au Grand Hotel du Touquet dans le cadre de la manifestation Trans­ports en commun, puis il posera ses pinceaux à Sète du 31 mai au 4 juin et à Orléans du 1er au 16 juillet à la galerie Gil-Bastide. Enfin, une vente aux enchères sera organisée le 24 juin à l'hôtel des ventes de Niort (05 49 24 03 03).
Les Parisiens peuvent, eux, retrouver ses œuvres au Petit Endroit (14, rue Portefoin) jusqu'à demain et l'auteur au Studio 55 (rue de Duras), le 5 juin, pour une signature. Impossible d'y échapper, le matou vous guette.