MUSIQUECheryl Cole, une wag prête pour le décollage

Cheryl Cole, une wag prête pour le décollage

MUSIQUELa femme d'Ashley Cole veut aussi être reconnue comme chanteuse. Après avoir débuté la carrière dans un girls band, elle prend désormais son envol en solo...
Alexandre Pedro

Alexandre Pedro

Cheryl Cole a de quoi énerver. Elle est belle, très belle malgré un maquillage à faire passer la Chapelle Sixtine pour un monochrome. Belle et riche. Depuis 2006 son mari s’appelle Ashley Cole et exerce la très lucrative profession de footballeur à Chelsea. A 26 ans, Cheryl pourrait se tenir dans l’ombre de son défenseur de compagnon. L’ombre? Très peu pour elle. Avant Cole et l’étiquette WAG, il y a eu Tweedy (son nom de jeune fille), son groupe (Girls Aloud) et ses cinq millions d’albums vendus (surtout en Grande-Bretagne).


«Je ne suis pas Mariah Carey»


Aujourd’hui, Cheryl Cole ne joue plus en équipe et ça lui réussit plutôt pas mal. Son premier album solo «3 words » s’est déjà écoulé à 650.000 exemplaires au pays de la pop musique. Vendre des disques par A380, distiller des titres taillés pour la bande FM, Cheryl aime et assume. «Je fais de l’entertainment et j’adore ça, je ne suis pas une chanteuse à voix comme Mariah Carey ou Céline Dion, je fais des chansons pour que les gens s’éclatent dessus», clame cette brune piquante qui a abandonné la blondeur de ses débuts.


A la différence de Victoria Beckham, Madame Cole n’a pas remisé sa carrière artistique au placard entre deux robes de chez Galliano. Avec son plus beau sourire promotionnel, la femme la plus sexy de Grande-Bretagne en 2009 selon le magazine FHM («je n’ai pas conscience d’être un fantasme pour les autres», minaude-t-elle sans convaincre) présente son programme pour les semaines à venir. Après la Grande-Bretagne, elle veut mettre enfin le reste du monde à ses bottes. «J’aime cette idée qu’une chanson peut dépasser les différences de culture ou de langue. A un moment précis, les gens du monde entier danse ou pleure sur la même chanson, c’est fantastique et c’est ce que je cherche à réaliser».

«Je devrais peut-être déménager en France»


Une belle déclaration d’amour à la mondialisation musicale qui prolonge le contenu des onze chansons «3 words». Entre R&B taillé pour les charts, dance et pop, Cheryl Cole vise la synthèse de tout ce qui se danse et se consomme de Singapour à New-York en passant par Londres. Et elle s’en donne les moyens puisque la machine à tubes des Black Eyed Peas, Will.I.Am, signe quatre titres sur son l’album. «Je suis très chanceuse, Will est un des plus grands géni actuel», se pince encore celle qui avoue aussi son admiration pour cette «excentrique» de Lady Gaga.


Forte de cette nouvelle crédibilité, la chanteuse espère bien que la curiosité journalistique se déporte enfin des infidélités présumées de son mari ou de cette violente altercation avec la dame pipi d’une discothèque en 2003. Un épisode qui a longtemps brouillé son image. Mais Cheryl Cole s’en doute bien, les tabloïds n’ont pas l’intention lâcher leur marquage individuel sur elle de si tôt. Trop belle, trop jeune, trop connue pour passer inaperçue. «Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi les gens s’intéressent autant à la vie privée d’autres personnes. Peut-être que je devrais déménager en France pour être plus tranquille.» Encore faut-il qu’elle trouve les arguments pour convertir Ashley Cole aux charmes de la Ligue1. «Paris est une belle destination, mais je dois d’abord le convaincre de signer à Newcastle», espère cette supportrice invétérée des Magpies. On aura essayé.


Fight for this love - Cheryl Cole