DISPARITIONPendant son service militaire, Johnny Hallyday faisait la fête à Strasbourg

VIDEO. Mort de Johnny Hallyday: Quand le chanteur faisait la fête à Strasbourg en plein service militaire

DISPARITIONDécédé cette nuit à l’âge de 74 ans, le rockeur Johnny Hallyday, déjà connu à l’époque, a effectué son service militaire dans une caserne située en Allemagne à Offenbourg, non loin de Strasbourg, en 1964…
Bruno Poussard

B.P.

«J’ai appris au moins une chose à la caserne, c’est que le matin, à 6h, un bon coup d’eau froide, ça réveille ! » Dans ce reportage de la télévision publique française diffusé le 25 septembre 1964, Johnny Hallyday, qui est appelé « soldat Smet », raconte le 146e jour de son service militaire, réalisé dans une caserne voisine de l’Alsace, en Allemagne.



S’il quelques semaines à Trêves, un peu plus au nord de la République Fédérale d’Allemagne (RFA), le rockeur, déjà connu à l’époque, a notamment intégré le 64e régiment d’artillerie d’Offenbourg. D’une durée de 16 mois, son service militaire a bien sûr compris des tâches classiques. Mais il a aussi bénéficié de quelques aménagements.

Jouant de la guitare ou chantant dans son temps libre, Johnny Hallyday aurait entre autres eu le droit à une coupe de cheveux spéciale à son arrivée. Dans le reportage de l’ORTF, le soldat Smet affirme louer une chambre dans une ville voisine (notamment pour recevoir sa compagne Sylvie Vartan), mais néanmoins dormir comme les autres.

Quelques fêtes sur Strasbourg

A la caserne, où son arrivée a forcément été un événement, le chanteur se livrait visiblement volontiers à quelques petites performances artistiques pour certains. De cette période, il aurait même noué quelques amitiés avec des gradés, ainsi que le raconte l’auteur Frédéric Quinonero dans son livre Johnny, la vie en rock.

Sur la chaîne France 3 Alsace ce mardi, un de ses anciens camarades de chambre au sein du 43e régiment blindé d’infanterie de marine d’Offenbourg se souvient de la voiture de Johnny Hallyday avec laquelle le chanteur emmenait des amis « faire la bringue » à Strasbourg quand ils en avaient l’opportunité, passant la frontière grâce aux « tampons » d’un colonel, fin 1964.