CINÉMARonald Reagan veut se faire projeter «The Terminator» à la Maison Blanche

«20 Minutes» en 1984 : Ronald Reagan veut se faire projeter «The Terminator» à la Maison Blanche

CINÉMAA l’occasion de la saison 2 de « Stranger Things », qui débarque sur Netflix, « 20 Minutes » fait un voyage dans le temps, direction le 27 octobre 1984, et imagine les articles que le service Culture aurait signés ce jour-là…
Benjamin Chapon

Benjamin Chapon

Hier est sorti aux Etats-Unis le nouveau film de James Cameron, The Terminator, récit de science-fiction où un homme-machine indestructible remonte dans le temps pour tuer la mère du futur leader humain de la rébellion contre une dictature des robots… Difficile de garder son sérieux devant un scénario d’une telle indigence.

Et pourtant, ce film grotesque semble avoir attiré l’attention du président américain. Ronald Reagan, actuellement en pleine ligne droite de sa campagne de réélection, aurait demandé que le film lui soit projeté dans la salle de cinéma de la Maison Blanche.

Un slogan ou une réplique

Bien sûr, l’ex-acteur Ronald Reagan est toujours un grand fan de cinéma populaire et le cinéma de science-fiction pourrait bien devenir le nouveau western. L’acteur principal de The Terminator, Arnold Schwarzenegger, révélé dans Conan le Barbare il y a deux ans, est par ailleurs un fervent supporter du président républicain. Néanmoins, il reste étonnant que le leader du monde libre s’intéresse à un film pareil.

A Washington, il se murmure que Ronald Reagan veuille utiliser l’une des répliques du film pour clore son dernier discours de candidat avant le jour de l’élection. Alors qu’il semble perdre la partie, le Terminator clame : « I’ll be back », « je reviendrai » en bon français. Parfait slogan politique en effet.

D’ailleurs, l’an dernier, Ronald Reagan s’était déjà inspiré d’un film de science-fiction dans un discours. Alors qu’il vilipendait les ennemis de l’Amérique, il a utilisé l’expression de la populaire saga La guerre des étoiles en parlant de « l’Empire du Mal » visant à mots couverts l’URSS. Tant et si bien que la stratégie de missiles intercepteurs de Ronald Reagan est désormais décrite comme une « Guerre des étoiles »…