VIDEO. Switch : On a testé la console de Nintendo et poussé son autonomie à bout
JEUX VIDEO•Verdict sur l’usage de la partie « mobile » de la Switch, la nouvelle console hybride de Nintendo...Jean-François Morisse
La partie commence à la maison, se poursuit dans le train et au bureau et se termine au lit. Disponible dès ce vendredi, la Switch est attendue de pied ferme par toute la communauté des gamers.
Sur la nouvelle console de Nintendo, le jeu Zelda Breath of the Wild serait, aux dires de certains, une des plus grandes aventures jamais vues dans un jeu vidéo… Mais avant de parler contenu, voyons déjà l’aspect pratique de la console. Et sa particularité, la continuité des écrans.
Si l’aventure peut être vécue devant sa télévision (la Switch est alors reliée en HDMI), elle est censée pouvoir se poursuivre directement sur son propre écran lorsqu’on enlève la console de son socle pour la transformer en appareil mobile.
Une promesse d’expérience de jeu, potentiellement non-stop, à tester dans les faits.
On s’étonne d’abord de la facilité avec laquelle on connecte la console et crée les profils nécessaires pour que chacun, à la maison, puisse en profiter. Moins de 10 minutes après avoir déballé l’engin, on peut commencer à jouer. Enfin presque.
Car avant de s’emparer de la partie mobile (dotée d’un très bel écran tactile), mieux vaut attendre que celle-ci soit pleinement chargée. Certes, on peut directement relier cette « tablette » au secteur, mais il vaut mieux recharger les batteries au préalable, afin de profiter pleinement de l’intérêt de la Switch : sa mobilité. Est-ce que ça marche vraiment ? Oui, parfaitement.
Du jeu vidéo non-stop
La partie peut commencer. Et comme prévu, lorsqu’on s’empare de l’écran, le jeu continue. On peut alors la poursuivre n’importe où, y compris dans la rue ou dans les transports, car la cartouche est insérée dans la partie mobile de la console et un jeu comme Zelda Breath of The Wild ne nécessite aucune connexion internet. L’expérience est à la fois inédite et séduisante. Pratique, aussi.
Reste que, batteries oblige, la Switch ne dispose pas d’une autonomie infinie. Selon l’utilisation, cette autonomie varie mais il faut, avec Zelda embarqué, compter entre 2h30 et 3h00. Tout dépend de la luminosité de l’écran et des différentes options activées (wifi connecté ou non).
Dans les faits, c’est bien plus qu’un iPhone 5s avec Pokémon Go, mais nettement moins qu’une console 3DS avec Pokémon Soleil. Et une fois rentré à la maison, on peut toujours se relier au secteur pour terminer sa partie, installé sur son canapé ou emmitouflé dans les draps de son lit.
La durée de vie de la batterie en question
La question de l’autonomie ne concerne donc que les déplacements : si vous avez plus de trois heures de trajet par jour, vous trouverez peut-être celle-ci insuffisante… Dans le cas contraire, la Switch tient clairement la route en termes de durée d’utilisation. Reste évidemment à savoir comment la batterie survivra avec le temps. S’épuisera-t-elle comme celle de nombreux appareils mobiles ?
Du côté de Nintendo, on a visiblement prévu le coup : « Il sera possible de faire changer la batterie en SAV si besoin. Mais il est aussi possible de connecter à la Switch des batteries externes », assure-t-on du côté du géant nippon. Une solution qui permet de poursuivre l’aventure jusqu’au bout de la nuit, quel que soit l’endroit où se trouve le joueur.
Bien que l’expérience ressemble peu ou prou à celle d’autres consoles portables (l’écran est néanmoins bien supérieur à celui de la 3DS XL par exemple), on peut passer du petit au grand écran instantanément en la posant sur son socle. Une réelle et belle innovation pour tous les gamers. C’est la raison d’être de la Switch et son attrait : le jeu vidéo partout et n’importe quand. Une recette qui, après quelques heures de test dans les transports, au bureau et au lit… fonctionne à merveille !
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