L’an dernier, la rencontre s’était soldée par un match nul. Comme Robert Pirès, PES 15 avait musclé son jeu et Fifa 2015 s’était pris les pieds dans le gazon avec des attaquants cheatés et des gardiens teubés. Qu’en est-il cette année ? Verdict après quelques matches sur des pré-versions testées au salon de l’E3.

Les graphismes et les animations

Mais oui, Matuidi ! Après un vilain tacle (bienvenue sur le terrain, Tevez), le Parisien prend un jaune mérité, au métier. Sur le replay, PES propose enfin des visages ressemblants. Giroud, Griezmann, Pogba, Benzema, c’est au niveau de Fifa. Surtout, les expressions faciales donnent de la vie, et les joueurs n’ont plus l’air de sortir de The Walking Dead. Les développeurs annoncent trois fois plus d’animations. Dur à vérifier mais les dribbles et les duels gagnent en naturel. Fifa partait de moins loin et ajoute quelques nouveautés mineures comme les longs cheveux de Cavani qui flottent au vent. Allez, 1-1, balle au centre, surtout en vue éloignée.

Le gameplay et l’IA

Fifa ralentit le tempo. Du coup, on s’éloigne de la stratégie « Donne la balle à Cristiano ». Les milieux de terrain reprennent un rôle plus important dans la construction. C’est plus compliqué de faire du tiki-taka avec le PSG qu’avec Barcelone mais on retrouve l’équilibre de l’édition 2014. Une nouvelle passe manuelle appuyée permet de profiter d’un espace entre deux défenseurs mais il va falloir un peu d’entraînement. La défense, justement, sort les barbelés. Les coéquipiers anticipent davantage pour mieux se placer et on peut se relever au milieu d’un tacle glissé pour mieux repartir. PES, à l’inverse, progresse du côté de l’attaque avec de meilleurs appels de balle. Valbuena dédouble avec Benzema, qui centre en retrait pour Giroud, goaaaaal. Buffon ne peut rien faire mais sort plusieurs parades réflexes quelques minutes plus tard. Dans Fifa, en revanche, ter Stegen oublie de revenir après un dégagement raté et Cavani ouvre le score d’une frappe de 40 mètres qui rebondit cinq fois. Moche. On espère qu’EA corrigera ce bug d’ici l’automne.

Le verdict

Le titre de Konami fait un bond en avant. Le rythme, les combinaisons, les animations… On n’avait pas éprouvé autant de plaisir depuis bien longtemps (osera-t-on dire depuis PES 6 ?). Fifa, lui, revient à ses meilleurs fondamentaux. On se dirige tout droit vers la séance de tirs au but dans un match au sommet. Verdict en septembre.

De quel côté votre cœur balance-t-il ? Dites-le-nous dans les commentaires ci-dessous, et on se retrouve demain pour savoir ce que valent les filles de Fifa 16.