Youssoupha, un vrai geek en promo
RAP•Le rappeur, de retour ce lundi avec «NGRTD», a développé une manière innovante de communiquer autour de ce nouvel album sur le web...Dolores Bakela
«Quand on n’a pas de pétrole, faut avoir des idées ». Youssoupha se dit « geek » par nécessité. A la tête de son label indépendant, Bomayé Music, le rappeur a déployé tout un dispositif digital pour accompagner la sortie de son nouvel album NGRTD, à prononcer Négritude.
Entourage
Le premier single extrait de NGRTD s’appelle Entourage. Youssoupha y parle de partage et encourage ses auditeurs à envoyer ce titre à trois personnes. Pour le lancement, le titre était accessible uniquement sur le site lovemusik.fr. Une fois qu’il avait été transféré à trois contacts, il était possible de télécharger le texte, la pochette et le morceau lui-même.
Une application dédiée
« Les gens ne consomment plus la musique de la même façon, mon public n’est pas le même que celui de Tal ou de Jay Z » Partant de ce constat, comme Ryan Leslie, pionnier en la matière, ou encore Jay Z ou Beyoncé, Youssoupha a développé son application dédiée. Contenus, informations et événements exclusifs sont à la portée des internautes qui ont payé leur cotisation, 4,99 euros par mois ou 24,99 euros pour l’année.
Des concerts diffusés via Périscope
Ils ne sont plus disponibles mais Youssoupha a bien fait des concerts samedi diffusés via Périscope, l’application de vidéo en direct, comme il l’avait annoncé sur Twitter au dernier moment, pour créer l’effet de surprise.
« LIVE on #Periscope : #YoussouphaDeezerLive En direct de Châtelet, Youssoupha joue en live son nouvel album https ://t.co/cSduYE7NqM — #NGRTD #18MAI (@youssouphamusik) May 16, 2015 »
Le rappeur s’est produit dans Paris, à Châtelet ou encore au bar-restaurant-concept store Le Comptoir Général au bord du Canal Saint-Martin.
Une exposition interactive
« Fifou, le photographe de mes pochettes d’albums, voulait casser les codes avec ses anges noirs plus sublimes que maudits. C’est lui qui a eu l’idée d’une expo dans une galerie pour montrer que notre art n’est pas mineur. Les gens venaient, munis d’un casque et d’un stylet avec lequel ils scannaient un petit logo sous chaque photo. Et ils pouvaient entendre mon album. Ça a plutôt bien fonctionné. »