«Quartier lointain», fin de trip

«Quartier lointain», fin de trip

Le second tome de Quartier lointain, du Japonais Jirô Taniguchi, clôt admirablement ce qui restera comme un chef d’œuvre de la BD. Comment qualifier autrement le bouleversant voyage dans le temps que réalise Hiroshi
© 20 minutes

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Le second tome de Quartier lointain, du Japonais Jirô Taniguchi, clôt admirablement ce qui restera comme un chef d’œuvre de la BD. Comment qualifier autrement le bouleversant voyage dans le temps que réalise Hiroshi, ce quadragénaire redevenu adolescent dans le premier épisode ? On le retrouve sondant ses proches, anxieux à l’approche d’un drame qu’il sait inéluctable : son père disparaîtra le 31 août ! Et voilà qu’Hiroshi lui découvre une relation secrète… La trame, simple, s’articule autour d’une question universelle : ceux qui nous sont les plus chers ne demeurent-ils pas des étrangers ? Empreinte d’une réelle poésie et d’une charge émotionnelle considérable, cette BD intimiste conduit le lecteur à se souvenir de l’enfant qu’il a été. Et l’encourage à ne plus jamais l’oublier. O. M.