LIVREValérie Trierweiler gagnera entre 1,3 et 1,7 million d'euros avec «Merci pour ce moment»

Valérie Trierweiler gagnera entre 1,3 et 1,7 million d'euros avec «Merci pour ce moment»

LIVRELaurent Beccaria, directeur des Arènes, a indiqué sur l'Europe 1 la somme estimée que rapporterait l'ouvrage polémique à l'ancienne compagne de François Hollande...
Valérie Trierweiler, le 14 novembre 2014, à Bordeaux.
Valérie Trierweiler, le 14 novembre 2014, à Bordeaux. - SIPA/SIPA
20 Minutes avec AFP

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Le best-seller de Valérie Trierweiler «Merci pour ce moment» devrait rapporter «autour de» 1,3 à 1,7 million d'euros à l'ex-Première dame, a indiqué mercredi son éditeur, Laurent Beccaria, directeur des Arènes. L'ancienne compagne de François Hollande, qui entame Outre-Manche une campagne de promotion pour la sortie de son livre en Angleterre, «n'a pas eu de chèque d'à valoir». «Pour l'instant, ça n'a rien rapporté à Valérie Trierweiler, ce sera dans un an», a souligné l'éditeur sur Europe 1.

Interrogé sur les montants évoqués dans la presse, allant de 1,3 à 1,7 millions d'euros pour les ventes en France, Laurent Beccaria a répondu: «C'est autour de ces sommes, avant impôt.»

Le choc des «sans-dents»

L'éditeur avoue par ailleurs avoir reçu un «choc» en lisant le passage du livre dans lequel Valérie Trierweiler affirme que François Hollande parle des pauvres comme des «sans-dents». «Je ne pensais pas qu'il y avait une telle dissociation entre les convictions et ce qu'on pense en privé. J'ai demandé à Valérie Trierweiler plusieurs fois si elle était sûre. Elle a dit oui (...). Je pense que c'est au premier degré. Il n'a pas démenti, c'est à plusieurs reprises, pas une seule fois», a-t-il déclaré.

«La victime de départ, c'est elle»

L'éditeur a assuré n'avoir «expurgé aucun passage du livre. J'ai suggéré des coupes ou de développer les passages sur les choses vues à l'Elysée, l'analyse psychologique de François Hollande. Je n'ai pas demandé d'adoucir quoi que ce soit». Laurent Beccaria a encore affirmé ne pas avoir «senti que le livre allait déclencher autant de passions négatives dans les médias» français «unanimes contre le livre».

Valérie Trieweiler «va bien», a-t-il conclu. «Comme quelqu'un qui est allée au bout de son devoir de vérité, c'est ça qu'elle ressentait. La victime de départ, c'est elle: aucune femme n'a été autant humiliée publiquement, répudiée par communiqué».