Valérie Trierweiler gagnera entre 1,3 et 1,7 million d'euros avec «Merci pour ce moment»
LIVRE•Laurent Beccaria, directeur des Arènes, a indiqué sur l'Europe 1 la somme estimée que rapporterait l'ouvrage polémique à l'ancienne compagne de François Hollande...20 Minutes avec AFP
Le best-seller de Valérie Trierweiler «Merci pour ce moment» devrait rapporter «autour de» 1,3 à 1,7 million d'euros à l'ex-Première dame, a indiqué mercredi son éditeur, Laurent Beccaria, directeur des Arènes. L'ancienne compagne de François Hollande, qui entame Outre-Manche une campagne de promotion pour la sortie de son livre en Angleterre, «n'a pas eu de chèque d'à valoir». «Pour l'instant, ça n'a rien rapporté à Valérie Trierweiler, ce sera dans un an», a souligné l'éditeur sur Europe 1.
Interrogé sur les montants évoqués dans la presse, allant de 1,3 à 1,7 millions d'euros pour les ventes en France, Laurent Beccaria a répondu: «C'est autour de ces sommes, avant impôt.»
Le choc des «sans-dents»
L'éditeur avoue par ailleurs avoir reçu un «choc» en lisant le passage du livre dans lequel Valérie Trierweiler affirme que François Hollande parle des pauvres comme des «sans-dents». «Je ne pensais pas qu'il y avait une telle dissociation entre les convictions et ce qu'on pense en privé. J'ai demandé à Valérie Trierweiler plusieurs fois si elle était sûre. Elle a dit oui (...). Je pense que c'est au premier degré. Il n'a pas démenti, c'est à plusieurs reprises, pas une seule fois», a-t-il déclaré.
«La victime de départ, c'est elle»
L'éditeur a assuré n'avoir «expurgé aucun passage du livre. J'ai suggéré des coupes ou de développer les passages sur les choses vues à l'Elysée, l'analyse psychologique de François Hollande. Je n'ai pas demandé d'adoucir quoi que ce soit». Laurent Beccaria a encore affirmé ne pas avoir «senti que le livre allait déclencher autant de passions négatives dans les médias» français «unanimes contre le livre».
Valérie Trieweiler «va bien», a-t-il conclu. «Comme quelqu'un qui est allée au bout de son devoir de vérité, c'est ça qu'elle ressentait. La victime de départ, c'est elle: aucune femme n'a été autant humiliée publiquement, répudiée par communiqué».