CULTUREContre le marché noir, L'Olympia lance une bourse officielle de billets non utilisés

Contre le marché noir, L'Olympia lance une bourse officielle de billets non utilisés

CULTUREElle est la deuxième salle parisienne à mettre ce système en place…
Muse en concert à l'Olympia en octobre 2012.
Muse en concert à l'Olympia en octobre 2012. - THOMAS SAMSON / AFP
20 Minutes avec AFP

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Pour lutter contre le marché noir et des reventes à prix d'or, L'Olympia est la deuxième salle parisienne de spectacles après l'Opéra de Paris en 2012, à mettre en place une bourse officielle de billets non utilisés.

«Grâce à cette bourse, les spectateurs ayant acheté leur billet pour un concert ou une représentation et ne pouvant s'y rendre, peuvent le revendre à une tierce personne à un prix qui ne dépassera pas sa valeur faciale», précisent l'Olympia et ZePass, filiale du groupe Digitick. «Nous mettons en place cette bourse aux billets sur l'ensemble des spectacles que nous programmons, soit plus de 300 spectacles par an», a souligné Arnaud Delbarre, PDG de l'Olympia.

Direction la plateforme ZePass

Lorsqu'un spectacle est complet, la billetterie en ligne de L'Olympia invitera à se rendre sur le site ZePass pour tenter sa chance. Des festivals comme Solidays, les Vieilles Charrues, Hellfest et les Francofolies ont également confié le même service à ZePass.

Il y a deux ans, une vingtaine d'artistes dont Pascal Obispo, Zaz, Yannick Noah ou Christophe Maé, s'étaient élevés contre les reventes de billets au marché noir sur Internet, demandant aux pouvoirs publics d'agir contre cette pratique qui fait s'envoler les prix et courir des risques d'escroquerie.

Des sites épinglés

Plusieurs organisateurs de spectacles sont allés en justice. En 2012, le TGI de Paris a interdit au site Starlight-Europe de revendre des billets pour les Enfoirés de 199 à 249 euros, alors que le prix officiel culminait à 65 euros. Le festival des Vieilles Charrues a fait condamner un site britannique de revente de billets. Depuis mars 2012, une loi interdit d'avoir une activité de revente de billets de spectacles sans l'autorisation du producteur.

Pour casser le marché noir, le Palais omnisport de Paris Bercy qui pour le moment ne dispose pas de bourse officielle de revente de billets, a opté avec d'autres salles, pour une autre stratégie: des places, jusqu'à quelques centaines, sont systématiquement mises en vente quelques minutes avant le spectacle.