A bien des égards, la 41e édition du festival de la BD d’Angoulême devait être un «regard sur le monde.» Les expositions autant que les nombreux auteurs étrangers invités ont permis au plus grand événement mondial dédié au Festival international de la bande dessinée (FIBD) de mériter plus que jamais de mériter son «I».
L’élection de l’américain Bill Watterson
au rang de Grand Prix, et surtout
l’invitation faite à la Chine d’amener une grosse délégation d’auteurs à Angoulême en 2015 montrent que le festival ne veut pas en rester là.
au rang de Grand PrixL’élection de l’américain Bill Watterson
au rang de Grand Prix, et surtout
l’invitation faite à la Chine d’amener une grosse délégation d’auteurs à Angoulême en 2015 montrent que le festival ne veut pas en rester là.
l’invitationL’élection de l’américain Bill Watterson
au rang de Grand Prix, et surtout
l’invitation faite à la Chine d’amener une grosse délégation d’auteurs à Angoulême en 2015 montrent que le festival ne veut pas en rester là.
Ça a chié des bulles
Pourtant, cette ouverture au monde n’a pas été de tout repos. L’édition 2014 se clôt avec un bilan impressionnant de polémiques en tout genre.
Samedi, des militants pro-palestinien ont manifesté contre l’un des sponsors du festival, Sodastream. Cette entreprise israélienne commercialise des bonbonnes de gaz permettant de fabriquer soit même ses sodas. Or, Sodastream compte une usine en territoire palestinien et exploiterait ses habitants
selon l’OGN Oxfam.
selon l’OGN OxfamSamedi, des militants pro-palestinien ont manifesté contre l’un des sponsors du festival, Sodastream. Cette entreprise israélienne commercialise des bonbonnes de gaz permettant de fabriquer soit même ses sodas. Or, Sodastream compte une usine en territoire palestinien et exploiterait ses habitants
selon l’OGN Oxfam.
Une Histoire qui passe mal
La même ONG avait interpellé l’actrice Scarlett Johansson, qui apparaît
dans une publicité Sodastream. Le version angoumoisine de la polémique a été largement moins médiatisé mais a tout de même nécessité l’intervention de force de l’ordre pour disperser des manifestant samedi, et du délégué général du festival confirmant que la marque serait à nouveau un sponsor du festival en 2015.
dans une publicité SodastreamLa même ONG avait interpellé l’actrice Scarlett Johansson, qui apparaît
dans une publicité Sodastream. Le version angoumoisine de la polémique a été largement moins médiatisé mais a tout de même nécessité l’intervention de force de l’ordre pour disperser des manifestant samedi, et du délégué général du festival confirmant que la marque serait à nouveau un sponsor du festival en 2015.
Le Japon a provoqué une autre mini-crise diplomatique en réagissant, par la voix de Yoichi Suzukiambassadeur du Japon en France, à l
’une des expositions du festival. «Fleurs qui ne se fanent pas», exposition tirée de l’album «Femmes de réconfort», montrait des planches où des auteurs sud-coréens illustrent la déportation, durant la Seconde Guerre Mondiale, de très jeunes femmes coréennes par les Japonais pour en faire des esclaves sexuelles.
’une des expositions du festivalLe Japon a provoqué une autre mini-crise diplomatique en réagissant, par la voix de Yoichi Suzukiambassadeur du Japon en France, à l
’une des expositions du festival. «Fleurs qui ne se fanent pas», exposition tirée de l’album «Femmes de réconfort», montrait des planches où des auteurs sud-coréens illustrent la déportation, durant la Seconde Guerre Mondiale, de très jeunes femmes coréennes par les Japonais pour en faire des esclaves sexuelles.
L’international en choeur
Les nationalistes japonais ont regretté dans une pétition que le festival d’Angoulême se soit fait «manipulé» par la propagande sud-coréeene. De nombreux politiques japonais, dont l’actuel premier ministre, essayent de faire oublier certaines des atrocités commises par le Japon pendant la guerre.
Un prétendu éditeur japonais avait réservé un stand au festival d’Angoulême. La maison d’édition s’est avéré un leur pour organiser la propagande nationaliste japonaise lors du festival. Après quelques incidents, notamment des bannières révisionnistes brandies dans le pavillon Little Asia d’Angoulême, le préfet de Charente a fait fermer le stand du faux éditeur.
De belles fausses notes
Au milieu de tout cela, les légers couacs d’un autre événement international du festival semblent bien insignifiants. Les concerts de dessins, lancés il y a dix ans, étaient cette année largement ouverts à des dessinateurs étrangers.
Le manque de répétition a légèrement grippé le déroulement d’habitude parfaitement huilé de ces concerts dessinés. Un motif de satisfaction plutôt que de déception pour le musicien Areski Belkacem. «Je fais ça depuis dix ans et c’est une des plus belles éditions, justement grâce à ces imperfections. C’est beau des gens qui essayent d’accorder leurs violons. Peu importe que ça sonne faux au départ, tant qu’ils essayent.»