Ce titre est tiré d’une compilation des succès de Roberto Alagna au nom particulièrement bien trouvé:Robertissimo. Il est comme ça, Roberto, «too much». Le ténor le plus populaire et médiatique de ces dernières années a bâti son succès avec du travail, bien sûr, quelques interprétations brillantes de rôles-titres du grand patrimoine d’opéras, mais aussi avec une conception décomplexée du chant lyrique comme un show-business.

Si son agitation discographique, qui le fait régulièrement sortir du strict champ classique, agace certains, Roberto Alagna peut se targuer d’une solide réputation de ténor.

Comme il est très médiatique, ses succès comme ses échecs sont considérablement amplifiés. Roberto Alagna observe tout ça calmement comme il l’expliquait aux internautes de 20minutes.fr lors d’un chat. «Il y a deux genres d’artistes. Ceux qui chantent pour la critique et qui donc, sont encensés de leur vivant. Et il y a ceux qui apportent quelque chose de différent et qui se voient critiqués pendant leurs carrières mais reconnus bien plus tard. La liste de la deuxième catégorie est énorme: Caruso, Callas, Pavarotti…»