Cécilia Attias raconte la libération des infirmières bulgares

Cécilia Attias raconte la libération des infirmières bulgares

CONFIDENCES – L'ex-Mme Nicolas Sarkozy raconte l’affaire dans son autobiographie à paraître le 9 octobre et dont «Le Point» publie ce jeudi les bonnes feuilles…
C. B.

C. B.

Qu’elle s’était impliquée dans la libération des infirmières bulgares détenues en Lybie, on le savait déjà. Qu’elle se soit rendue par deux fois à Tripoli pour évoquer le sujet avec Kadhafi avait également été rendu public. Mais le déroulé et la teneur de ces échanges n’avaient jamais filtré. Ce n’est désormais plus le cas.

Cécilia Attias, ex-Martin, ex-Sarkozy, dévoile elle-même les dessous de cette affaire dans son livre Une envie de vérité (Editions Flammarion). Il ne paraîtra que le 9 octobre, mais Le Point publie ce jeudi les bonnes feuilles de l’ouvrage… Et notamment celles concernant l’affaire des infirmières bulgares.

«Mais je veux bien vous les donner, les infirmières!»

En juillet 2007, Cécilia se rend à Tripoli pour négocier avec Kadhafi la libération de ces femmes. Après une longue attente, elle le rencontre dans un bunker, niché sous le palais présidentiel. Et débute la discussion par l’attaque: «Est-ce que vous avez conscience de la manière dont vous vous permettez de me traiter? Et je vous prie de ne pas vous approcher de moi!»

Après de nouveaux échanges, Kadhafi lui lance: «Mais je veux bien vous les donner, les infirmières! Voilà, je vous les donne! Vous êtes contente?» Cécilia comprend toutefois que cette décision «n’est pas bloquée par Kadhafi lui-même, mais par son gouvernement et son fils Saïf». C’est ce qui la pousse, dès l’entretien terminé, à demander à ses officiers de sécurité d’aller immédiatement chercher les infirmières et le médecin palestinien dans la prison où ils sont retenus.

Ce qu’ils font, non sans susciter la panique du directeur et du personnel de la prison. Qui laissent toutefois les détenus partir. Dans son livre, Cécilia n’aborde pas la question d’un éventuel versement d’argent en contrepartie.