RUGBYXV de France: Lièvremont traite ses joueurs de «sales gosses»

XV de France: Lièvremont traite ses joueurs de «sales gosses»

RUGBYLe sélectionneur du XV de France n'a pas aimé que certains sortent pour célébrer la qualification en finale...
Marc Lièvremont, le 11 octobre 2011 à Auckland.
Marc Lièvremont, le 11 octobre 2011 à Auckland. - J.Naegelen / REUTERS
© 2011 AFP

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L'entraîneur du XV de France Marc Lièvremont s'est endormi «de mauvaise humeur" samedi après la victoire en demi-finale du Mondial-2011 contre le pays de Galles parce que certains de ses joueurs, «une bande de sales gosses», avaient enfreint sa consigne de ne pas sortir samedi soir. «Je ne sais pas si je dois en parler», a déclaré Lièvremont en conférence de presse, avant d'expliquer: «je me suis couché de mauvaise humeur parce que j'avais demandé aux joueurs de ne pas sortir et que j'ai appris que certains étaient sortis.»

«On en a parlé ce matin (dimanche). Je leur ai dit ce que je pensais d'eux, à savoir que c'était une bande de sales gosses individualistes, désobéissants, égoïstes parfois, toujours à se plaindre, toujours à râler, qu'ils me les cassaient depuis quatre ans et qu'en même temps, on est en finale et qu'il faut croire en son destin, croire à l'irrationnel au vu de ce match d'hier» (samedi), a poursuivi Lièvremont d'un ton détaché.

Interrogé sur la raison de cette consigne donnée aux joueurs, l'entraîneur français a répondu: «parce qu'on n'est pas champions du monde, on est en finale. Ca vous étonne? Ca vous surprend? Ca me surprend que ça vous étonne.»

«Je l'ai vécu en 1999. On a passé quatre jours à fêter la demi-finale (43-31 contre les All Blacks, ndlr), on n'est jamais rentré dans la préparation (finale perdue 35-12 contre l'Australie, ndlr) et je ne veux pas revivre la même chose. Et le contenu du match d'hier (samedi) doit nous inciter à une forme de mesure.» «Ca fait quatre ans, quelque part, que c'est comme ça», a soupiré Lièvremont.

Un peu plus tard, le patron du XV tricolore a dédramatisé ses propos, sur TF1. «C'était bien évidemment de l'humour. Je dis ça avec une grande affection. Ils sont pénibles, oui, mais attachants.»