RETOUR«L'Age de glace 4»: Le plaisir de glander avec Scrat

«L'Age de glace 4»: Le plaisir de glander avec Scrat

RETOUR«L'Age de glace 4: la dérive des continents», c'est le plaisir de retrouver de vieux copains...
Dans le film, le chant des pirates est interprété par Jennifer Lopez, Peter Dinklage, Nick Frost et... Alain Chabat.
Dans le film, le chant des pirates est interprété par Jennifer Lopez, Peter Dinklage, Nick Frost et... Alain Chabat. -  TWENTIETH CENTURY FOX
Caroline Vié

Caroline Vié

Ils sont (re)venus et ils sont tous là! Les copains de L'Age de glace ont répondu à l'appel de ce quatrième volet, où Scrat l'écureuil provoque la dérive des continents en tapant un peu trop fort sur son gland. Manny, Sid et Diego, perdus sur un iceberg, affronteront pirates et intempéries pour retrouver leurs proches eux-mêmes chassés par une montagne en mouvement.

>> La fiche du film par ici

Pas question de roupiller pendant ce quatrième volet. Y a de l'action et de l'humour en trois dimensions. «La 3D était un choix évident pour nous, explique le réalisateur Mike Thurmeier. Cela dynamise les scènes de poursuites et permet de plonger le spectateur au cœur du film.»

Scrat emblématique de l'esprit de la série

Du cœur, il y en a dans ce nouvel opus. A commencer par celui de Pêche, ravissante mammouth adolescente découvrant l'amour au grand dam de son papa Manny. «Les personnages vieillissent en même temps que nos propres enfants, ce qui les rend plus vivants, s'amuse Thurmeier. Je crois que bien des parents s'amuseront des rapports de Pêche avec son papa.»

Une grand-mère paresseux édentée à l'humour mordant, un capitaine pirate sadique et une belle féline rejoignent le bestiaire farfelu, histoire de rafraîchir la saga givrée. «L'anthropomorphisme est indispensable dans un film comme celui-ci, parce qu'il renforce l'humour des situations, précise le cinéaste. Nous insistons davantage sur les émotions que sur le réalisme préhistorique.»

Un cinquième volet? «Nous ne décevrons pas nos fans»

Scrat, toujours présent en fil rouge de ces aventures, demeure emblématique de l'esprit de la saga. Sa quête drolatique pour s'emparer de son gland chéri connaît des variations irrésistibles, que le malheureux soit transformé en sirène ou pris au piège par un coquillage géant. «Scrat est incontournable, explique Thurmeier. Quand je pense que nous avons failli le tuer au début du premier volet, je me dis que le succès est quelque chose d'imprévisible.»

Les studios Blue Sky doivent beaucoup au petit rongeur qui les a placés dans la cour des grands studios d'animation. Reviendra-il pour une cinquième reprise? «Ce n'est pas du tout d'actualité, répond Thurmeier, mais nous ne décevrons pas nos fans.» Ces derniers prendront du plaisir à rejoindre leurs complices favoris sur la banquise comme au musée Grévin. Scrat y a trouvé sa place depuis mercredi dernier en devenant la première statue animée de l'établissement qui fête son 130e anniversaire.

>> VIDEO: «Ciné Vié», l'émission cinéma de «20Minutes», qui décrypte ce film, c'est par là !